Le Syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE) a annoncé l'avancement des journées de grève et de protestation des professeurs du secteur, cela pour dimanche prochain (du 17 au 19 avril). Le Syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE) a annoncé l'avancement des journées de grève et de protestation des professeurs du secteur, cela pour dimanche prochain (du 17 au 19 avril). Prévue initialement du 25 au 27 du mois courant, le syndicat a estimé que pour gagner du temps et afin que leurs revendications soient prises en considération «il vaut mieux avancer la grève». C'est ce qu'on a appris d'un communiqué de presse rendu public hier. Le secteur de l'éducation des régions du sud du pays sera touché dès dimanche prochain par un important mouvement de grève. Les professeurs sont appelés à tenir des journées de protestation afin de faire valoir leurs «droits légitimes» en ce qui concerne la prime de zone et du Sud. Le SNTE a avancé une plateforme de revendications axée sur ces deux primes. En demandant, en ce qui concerne la prime de Zone : que le salaire du personnel de l'éducation soit calculé sur la nouvelle base de salaire mensuel et que le manque à gagner soit perçu par effet rétroactif, et ce, à partir de 2002. Tandis que pour la prime du Sud, elle devra se calculer avec effet rétroactif depuis 2008 et que les professeurs du cycle secondaire profitent de leurs 90% de prime du Grand Sud. Selon la même source, les professeurs et fonctionnaires exercent actuellement, dans des conditions «intolérables», au niveau des wilayas du Sud et les wilayas concernées par la prime de zone. Cette dernière est à ce jour calculée sur la base du salaire de base de l'année 1989. C'est-à-dire 1274 00 DA pour l'instituteur, 1372 00 DA pour le professeur d'école moyenne (PEM) et 1582 00 DA pour ceux du cycle secondaire (PES). Alors que la prime du Sud est programmée quant à elle sur celle de l'année 2001, ce qui se traduit par : 3800 00DA pour l'instituteur, 4033 00 DA pour les PEM et 9070 00 DA pour les PES, des salaires considérés comme insuffisants pour le corps de ce secteur. D'ailleurs, le syndicat a promis de durcir le ton, dans le cas où leurs demandes ne seront pas prises en compte par la tutelle, ils porteront leur mouvement à un stade plus avancé. Karima Hasnaoui