Au lendemain de l'arrestation de l'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, assigné à résidence à l'Hôtel du Golf contrôlé par les forces du président Alassane Ouattara , le ministre français de la Défense, Gérard Longuet, a annoncé mercredi 13 avril que «des patrouilles de gendarmerie ivoiriennes et françaises» allaient circuler dans Abidjan pour montrer qu'un «Etat de droit se met en place». Au lendemain de l'arrestation de l'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, assigné à résidence à l'Hôtel du Golf contrôlé par les forces du président Alassane Ouattara , le ministre français de la Défense, Gérard Longuet, a annoncé mercredi 13 avril que «des patrouilles de gendarmerie ivoiriennes et françaises» allaient circuler dans Abidjan pour montrer qu'un «Etat de droit se met en place». Le ministre a rappelé que la présence militaire française en Côte d'Ivoire sera rapidement réduite à 980 hommes puis se limitera à des unités de coopération et de formation. Le président Ouattara a pris les rênes d'un pays à la dérive avec la mission immense de réconcilier une nation divisée et de rétablir la paix et la sécurité. En conseil des ministres, et alors que des voix se sont élevées en France et en Côte d'Ivoire pour dénoncer une intervention française jugée «politique», Nicolas Sarkozy a estimé que Paris avait «fait son devoir pour la démocratie et pour la paix en Côte d'Ivoire» et rappelé avoir constamment agi «à la demande des Nations unies», selon des propos rapportés par le porte-parole du gouvernement. Agence