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Côte d'Ivoire : Gbagbo sur le départ, l'ONU et la France replacent Ouattara
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 06 - 04 - 2011

Laurent Gbagbo, le président ivoirien sortant, qui a refusé de reconnaître la victoire de son rival aux dernières élections présidentielles Alassane Ouattara, serait sur le point de se rendre, après avoir négocié sa reddition.
Selon des responsables français, qui ont ordonné lundi des tirs ciblés sur les armements lourds des partisans de Gbagbo, le président ivoirien sortant était en passe de se retirer. Selon le ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé, Gbagbo, retranché dans son bunker d'Abidjan, négocie son départ. Dans la capitale ivoirienne, soumise depuis une semaine à des combats très violents entre partisans du président déchu et d'Alassane Ouattra, reconnu par l'ONU vainqueur des dernières présidentielles, c'est la grande débandade dans les rangs de l'armée régulière, avec des défections en série au lendemain de frappes des forces de l'ONUCI.
Les dernières heures de Gbagbo
Le président des Etats-Unis Barack Obama a déclaré mardi soutenir «fermement» les actions entreprises par l'ONU et la France contre le régime du président ivoirien sortant Laurent Gbagbo, qu'il a appelé à «démissionner immédiatement». Les frappes menées en Côte d'Ivoire par l'ONU contre le camp Gbagbo montrent, après la Libye, que les résolutions du Conseil de sécurité autorisant «toutes les mesures nécessaires» pour protéger les civils ne sont pas à prendre à la légère. Ces quelques mots ont donné le coup d'envoi lundi d'une intervention inédite des hélicoptères de la mission de l'ONU (Onuci) aux côtés de ceux des forces françaises Licorne, pour détruire les armes lourdes des troupes de Laurent Gbagbo.
La main de la France
Des responsables de l'ONU affirment que d'autres attaques sont prévues contre le camp du président ivoirien sortant, qui refuse de céder le pouvoir à Alassane Ouattara, reconnu par la communauté internationale. Ces frappes ont porté un coup sévère aux capacités militaires de Laurent Gbagbo. La résolution adoptée mercredi dernier à l'unanimité des 15 membres du Conseil de sécurité autorisait «toutes les mesures nécessaires» pour mettre hors d'état de nuire les «armes lourdes» menaçant les civils en Côte d'Ivoire. Or, les attaques menées par les forces fidèles à Gbagbo ont connu depuis une escalade, affirme l'ONU. Ainsi, la base des Nations unies à Abidjan a été la cible «d'attaques presque continuelles depuis trois jours», a expliqué le chef des Casques bleus, Alain Le Roy, qui a raconté avoir téléphoné à l'émissaire spécial de l'ONU, Choi Yong-Jin, depuis le sous-sol pour se protéger des attaques de mortiers.
Après que le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a demandé dimanche au président français Nicolas Sarkozy le renfort de ses forces pour mener une action militaire, la mise au point du plan d'intervention n'a été l'affaire que de quelques heures. Mardi, le chef d'état-major de l'armée loyale au président ivoirien sortant Laurent Gbagbo, le général Philippe Mangou, a déclaré que ses troupes avaient «arrêté les combats» contre les forces d'Alassane Ouattara, au lendemain de frappes de l'ONU et de la France.
Reddition du camp Gbagbo
A Paris, le Premier ministre français François Fillon a déclaré, hier, devant l'Assemblée nationale que «deux généraux proches de l'ancien président» ivoirien Laurent Gbagbo étaient actuellement «en train de négocier les conditions d'une reddition». La France est à «deux doigts» de convaincre Laurent Gbagbo de quitter le pouvoir en Côte d'Ivoire, a quant à lui affirmé le ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé, tandis que le ministre de la Défense Gérard Longuet a estimé que tout peut se dénouer «dans les quelques heures qui viennent».
Gbagbo négocie sa «peau»
«L'usage de la force n'est pas raisonnable. C'est l'illustration qui a été faite par l'Onuci (la mission de l'ONU en Côte d'Ivoire) et qui doit convaincre Laurent Gbagbo et surtout ses amis qu'il faut accepter une décision qui est celle du suffrage universel reconnu par le système international», a-t-il ajouté.
L'UA condamne le recours à la force. Pour autant, le président de la Commission de l'Union africaine doute du départ de Gbagbo de son propre chef, et avait même plusieurs fois dépêché à Abidjan des émissaires pour dénouer la crise ivoirienne et installer dans ses fonctions le président élu, Alassane Ouattara, d'origine burkinabé et ancien Premier ministre de Félix Houphouët Boigny.
Le président de la Commission de l'Union africaine, Jean Ping, s'est déclaré mardi peu optimiste sur les chances de négocier une sortie pour Laurent Gbagbo, le président ivoirien sortant, assiégé dans sa résidence à Abidjan.
Une sortie négociée de M. Gbagbo est désormais entre les mains de Dieu, a dit M. Ping à un groupe de journalistes à l'issue d'entretiens à la Commission européenne à Bruxelles. Interrogé sur les chances de négocier une sortie du président Gbagbo alors que les forces d'Alassane Ouattara menaient leur offensive dans la capitale économique ivoirienne, M. Ping a répondu: «Inch'Allah» (Si Dieu le veut).
De son côté, l'Afrique du Sud a exprimé ses réserves face aux attaques par l'ONU et la France des derniers bastions du président Laurent Gbagbo à Abidjan, et insisté sur la nécessité de trouver «une solution pacifique» au conflit. «Je ne me rappelle pas avoir donné un mandat à quiconque pour un bombardement aérien sur la Côte d'Ivoire», a déclaré la ministre des Affaires étrangères Maite Nkoana-Mashabane, dont le pays siège actuellement au Conseil de sécurité de l'ONU, lors d'un point de presse à Pretoria. «Nous ne soutenons pas nécessairement ce que nous n'avons pas voté», a-t-elle ajouté. Les forces d'Alassane Ouattara ont lancé la semaine dernière une offensive éclair qui leur a permis de prendre le contrôle d'une grande partie du pays, mais se sont heurtées à la résistance des pro-Gbagbo à Abidjan.
Depuis la naissance de la crise ivoirienne, des centaines de civils sont morts, dont certains sauvagement massacrés près des villes du pays. Robert Geye, ancien général devenu président, avait lui aussi refusé de partir en 1998, malgré une mission de l'OUA. Il avait été abattu dans sa résidence de deux balles dans le dos, ainsi que sa femme et son garde du corps. Son remplaçant, c'était Laurent Gbagbo.


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