Le Real de Madrid est bel et bien éliminé de la Ligue des champions. D'autres clubs aussi prestigieux le sont aussi mais aucun incident n'est signalé ça et là à travers toute l'Europe. A l'issue de notre finale de la coupe d'Algérie remportée par la JSK , pas moins de 70 personnes ont été blessées. Le Real de Madrid est bel et bien éliminé de la Ligue des champions. D'autres clubs aussi prestigieux le sont aussi mais aucun incident n'est signalé ça et là à travers toute l'Europe. A l'issue de notre finale de la coupe d'Algérie remportée par la JSK , pas moins de 70 personnes ont été blessées. A la fin du match, les supporters se sont déchaînés et ont offert un spectacle des plus désolants. C'est devenu un jeu auquel s'adonnent volontiers les supporters dans chaque rencontre où l'enjeu est important. Tout cela a été dit, redit et même ressassé mais la question qui taraude l'esprit est la suivante : pourquoi ça n'arrive que chez-nous et quels sont les moyens à mettre en œuvre pour éradiquer cette violence qui lamine notre football ? On a beau essayé de trouver et creuser les méninges pour trouver des réponses, mais sans résultat puisque cette violence prend des proportions alarmantes. Et que font les responsables de notre football pour bannir ces comportements de nos stades ? Rien, bien sûr, alors que les choses empirent d'année en année. Ils ne bougent même pas le petit doigt pour essayer tant bien que mal de remédier à cette intenable situation. Ils se comportent comme si les solutions à cette violence ne sont pas de leur ressort. Ils croient qu'en vidant les stades du public (le ridicule huis clos), ce phénomène disparaîtrait. En France, pour ne citer que ce pays, le taureau est toujours pris par les cornes et à la moindre alerte. Les responsables de la Fédération de football de ce pays ne sont pas allés avec le dos de la cuillère en empêchant les supporters de Marseille de se rendre aux Parc des Princes et ceux de Paris au Vélodrome de Marseille. Les deux matchs entre ces deux équipes se sont déroulés sans aucun accroc. Et les exemples ne manquent pas. En Algérie, on laisse faire et on ne se soucie guère des conséquences de cette violence. A la fin du match JSK - USMH, le drame a été miraculeusement évité. A méditer. Assem Madjid