L'affaire dite des quotas fait couler beaucoup d'encre. Les interventions des uns et des autres fait ressortir des divergences de vision dont certaines donnent vraiment à réfléchir. L'affaire dite des quotas fait couler beaucoup d'encre. Les interventions des uns et des autres fait ressortir des divergences de vision dont certaines donnent vraiment à réfléchir. Zineddine Zidane a enfin parlé mais juste pour défendre son ami Laurent Blanc. «Je le connais bien. Il n'est pas raciste», a juste dit le héros de la finale du Mondial-1998 contre le Brésil. Si ce n'est pas du racisme, c'est quoi alors ? Quand on prive des jeunes de pratiquer le football parce qu'ils sont arabes ou blacks, ce n'est ni plus ni moins que du racisme sinon la France n'aurait jamais dû sanctionner le directeur technique de la FFF. Alors que les noirs de 1998 ont descendu en flammes un Laurent Blanc terré en Italie, Zineddine Zidane a volé à son secours tout comme les Français de souche, François Dugarry et Emanuel Petit. Lilian Thuram, ce black auteur des deux buts contre la Croatie en demi-finale du Mondial-1998, a tiré à boulets rouges sur l'entraîneur des Bleus, le traitant de tous les noms d'oiseaux. Tout comme le jeune joueur de la Juventus, Armand Traoré, international espoir avec l'équipe de France et qui a finalement décidé d'évoluer sous le maillot du Sénégal. «Non seulement, Laurent Blanc a menti lors de sa conférence de presse, mais on sait désormais qu'il est favorable à une limitation des joueurs noirs et arabes. A-t-il oublié avec qui il a gagné le Mondial-1998 ? Desailly, Zidane, Trezeguet et d'autres n'auraient peut-être jamais porté le maillot bleu si ce projet avait été mis en place il y a vingt ans. C'est une honte. Il m'a choqué et déçu». Net et sans bavure. Zidane aurait pu peser le pour et le contre avant de se prononcer sur un sujet aussi sensible que celui des quotas. De toute manière, Zidane ou pas Zidane, cette histoire a vraiment un relent de racisme bien que Laurent Blanc s'en soit défendu avant que les enregistrements soient rendus publics. L'histoire retiendra que Zizou a défendu l'indéfendable. Assem Madjid