Avec le réchauffement climatique, la Terre pourrait rapidement devenir une planète plus chaude et plus humide. Un tel climat favoriserait la prolifération des toxines et des bactéries, d'après les résultats d'une simulation informatique. Avec le réchauffement climatique, la Terre pourrait rapidement devenir une planète plus chaude et plus humide. Un tel climat favoriserait la prolifération des toxines et des bactéries, d'après les résultats d'une simulation informatique. Des recherches américaines ont permis de réaliser une étude indiquant qu'avec le réchauffement climatique, les différents écosystèmes aquatiques évoluent et favorisent la croissance d'algues toxiques et d'autres micro-organismes particulièrement nocifs. Par exemple, la prolifération de l'Alexandrium catocitenella va intoxiquer les coquillages que les humains peuvent être amenés à consommer. Les crustacés contaminés peuvent par la suite provoquer des symptômes intestinaux et neurologiques pouvant se révéler parfois mortels. «Des changements dans la saison d'apparition de ces algues toxiques paraissent imminents [...]. Nous pouvons nous attendre à un accroissement important de ces algues dans l'estuaire du Puget et d'autres écosystèmes similaires dans les 30 ans et peut-être même dans la prochaine décennie», indiquent les chercheurs à l'Association américaine pour la promotion de la science (AAAS), cités par Sciences et Avenir. Une seconde étude réalisée par l'Université de Géorgie prouve que, sous l'effet du réchauffement climatique, la poussière en provenance des déserts s'accumule dans l'atmosphère, favorisant ainsi la multiplication de bactéries dangereuses. En effet, ces bactéries, présentes dans les océans, ont besoin de fer pour se développer, or les poussières en suspension dans l'atmosphère en véhiculent beaucoup. «Vingt-quatre heures après avoir mélangé de la poussière du désert venant du Maroc avec des échantillons d'eau de mer, nous avons observé une multiplication des bactéries vibrios de dix à mille fois dont une souche capable de provoquer le choléra», explique le chercheur Eric Lipp. M. S.