Le dialogue en matière de nucléaire entre l'Iran et les grandes puissances occidentales pour une reprise éventuelle des discussions «dépend de l'autre partie» selon le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères. Le dialogue en matière de nucléaire entre l'Iran et les grandes puissances occidentales pour une reprise éventuelle des discussions «dépend de l'autre partie» selon le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères. pour celui-ci : «Notre dialogue avec le groupe 5+1 (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Grande-Bretagne et Allemagne) dépend de l'autre partie» et d'indiquer que «les conditions du dialogue ont été annoncées par les négociateurs iraniens». Il s'agit, selon le responsable iranien, de questions devant «s'articuler autour des points communs». Déclarant que «notre position est claire et elle a été transmise par le négociateur iranien, Saad Jalili, à la chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton. Lorsque le groupe 5+1 sera prêt, nous pourrons continuer». L'Iran, pour rappel, a réaffirmé début mai, dans une lettre à Mme Ashton, ses conditions pour une reprise des discussions avec les grandes puissances sur la question nucléaire. Par ailleurs, une porte-parole de l'UE a toutefois estimé que la lettre iranienne, qui répondait à une offre de Mme Ashton de renouer le contact, ne «contient rien de nouveau» et «ne semble pas justifier une nouvelle réunion» entre Téhéran et le groupe des 5+1. Une tentative de reprise des discussions entre Téhéran et les grandes puissances en décembre et janvier à Genève puis Istanbul s'est soldée par un échec, les deux parties campant sur leurs positions respectives. Alors que les grandes puissances veulent se concentrer sur le programme nucléaire iranien controversé, Téhéran souhaite élargir les discussions à des questions de sécurité globale, dont la possession de l'arme nucléaire par Israël ou le problème du désarmement. R. I.