Le tronçon routier reliant le quartier de Ben Achour à la commune d'Ouled Yaïch a été fermé dimanche à la circulation par des habitants de ce quartier. Une centaine de personnes ont obstrué la route avec des pavés obligeant les automobilistes venant ou se rendant du centre-ville vers Ouled Yaïch de contourner celle-ci. Le tronçon routier reliant le quartier de Ben Achour à la commune d'Ouled Yaïch a été fermé dimanche à la circulation par des habitants de ce quartier. Une centaine de personnes ont obstrué la route avec des pavés obligeant les automobilistes venant ou se rendant du centre-ville vers Ouled Yaïch de contourner celle-ci. Les habitants reprochent aux responsables de la commune de Blida, dont ils dépendent administrativement, le laxisme concernant la situation de leur quartier qui se dégrade au fil des jours. «En ces jours de pluie, c'est avec difficulté que nous atteignons nos demeures», déplore un des contestataires qui estime que les autorités locales connaissent leur situation mais les élus locaux n'ont pas concrétisé l'action préconisée. Le président de l'APC de Blida, qui s'est rendu sur place, a tenté de les calmer en leur faisant savoir que les travaux de bitumage ont commencé, mais, à cause des pluies, ils sont à l'arrêt. Le P/APC s'est vu conspuer par les contestataires qui ont réclamé la présence du wali. La présence des agents de l'ordre public a quelque peu réduit la tension, et, malgré les négociations, et les appels téléphoniques, le chef de la daïra de Blida s'est rendu sur les lieux afin de s'entretenir avec les contestataires. Parmi ces derniers, l'un d'eux a souligné qu'ils sont 42 personnes dont cinq handicapés vivent dans une maison qui est souvent inondée en période de pluie. Au terme de sa visite, le chef de la daïra est reparti en promettant que les travaux d'aménagement débuteront dès le mois de juin, ce qui n'a pas plu à la population. Il les a invités à désigner une délégation afin de se rendre au siège de la daïra, mais sa proposition fut rejetée. Au moment où nous mettons sous presse, les contestataires sont toujours sur place et la route est toujours barricadée. A.-B. M.