, Détournement de deniers publics, trafic d'influence et abus d'autorité, conclusion douteuse de marchés publics dans divers cas de malversations, faux et usage de faux, tels ont été les principaux chefs d'inculpation endossés à l'ex-directeur des affaires et son encadrement. Tel un couperet, le verdict du procès relatif au secteur des affaires religieuses a été rendu hier par le tribunal pénal de Tiaret qui a condamné les principaux accusés S. S. et B. M., respectivement ex-directeur du secteur et directeur des ressources humaines, à la peine de sept ans de prison ferme assortie d'une amende de 500 000 DA chacun. Dans le même sillage K.A., chef de service des œuvres sociales, T. S., trésorier, T. M., cadre financier, et un agent de sécurité se sont vus condamner à la peine de 5 ans de prison ferme, assortie d'une amende de 200 millions de centimes. Néanmoins cette sentence est rendue après 15 jours de délibérations ayant suivi le procès du 28 juin dernier à l'issue duquel le représentant du ministère public avait prononcé un sévère réquisitoire en formulant la peine maximale à l'encontre des six prévenus. Pour revenir à ce dossier que de nombreux observateurs qualifient de lourd scandale, il trouve comme mobile une lettre adressée à la haute instance que la brigade économique a déclenché une enquête approfondie qui a abouti au tribunal de Tiaret où pas moins de 30 personnes (impliqués – témoins) se sont succédé aux auditions menées par le magistrat instructeur de- puis le début de janvier dernier. Le dossier du détournement de l'argent de la Zakat, le matelas financier des œuvres sociales et autres anomalies sur les écritures comptables. Pour rappel, l'ex-directeur a été muté dans la wilaya de Ghardaïa. Et alors qu'il était en poste au niveau de la wilaya de Tiaret, il avait été condamné dans une autre affaire liée a la passation douteuse de marchés publics avant de bénéficier d'une relaxe. Hamzaoui Benchohra