«Loyauté envers les martyrs»    Conversion de la dette tunisienne en investissements français    Une avancée stratégique vers la souveraineté numérique    Les déchets alimentaires durant le Ramadhan    Les enfants vivent dans la peur et l'anxiété    Accent sur les succès militaires et la réponse aux accusations occidentales    Une des crises humanitaires les plus complexes au monde    Le plan de prévention contre les incendies approuvé    Le voleur de local commercial écroué    Saisie d'importantes quantités de kif traité et de psychotropes, deux arrestations à Oued Rhiou    Béjaïa empreinte d'une remarquable effusion culturelle    Lancement jeudi prochain de la 14e édition    «El Ferda» et «Imerhane» enchantent le public    «Je n'ai jamais fermé les portes de la sélection»    Mobilis rend hommage à d'anciennes gloires de la JSK    Le CIO recommande la présence de la boxe    L'ambassadeur du Népal souligne la volonté de son pays de renforcer sa coopération avec l'Algérie    Président de la République : l'Etat continue de mobiliser les énergies pour garantir les intérêts supérieurs du pays    63e anniversaire de la Fête de la victoire: le couronnement d'un long parcours de sacrifices pour le recouvrement de la souveraineté nationale    Le président de la République reçoit le ministre tunisien de l'Intérieur    Le ministre de la Santé reçoit l'ambassadeur de Tanzanie en Algérie    Sonatrach : les résultats du concours national de recrutement annoncés fin avril    Des vents forts sur plusieurs wilayas du pays mercredi et jeudi    Ramadhan : plus de 2000 restaurants de l'Iftar à l'échelle nationale offrant près de 600.000 repas par jour    L'action des fidayine à Constantine, l'autre lutte pour le recouvrement de l'indépendance    Secousse tellurique à Médéa: aucune perte en vie humaine et matériel n'a été enregistrée    Futsal/Tournoi de la presse: la compétition entame mardi ses 8es de finale à la Coupole    Mondial 2026 (Qualifs)/Botswana-Algérie: les Verts à pied d'œuvre à Gaborone    Frappes sionistes sur Ghaza: au moins 330 martyrs    Nouveau massacre sioniste à Ghaza: appel à "une intervention internationale urgente"    Adoption du projet de règlement intérieur de l'APN    Le Syndicat des Journalistes Palestiniens condamne les attaques sionistes contre les journalistes    Les Ensembles de musique "El Ferda" et "Imerhane" enchantent le public algérois    Manifestations à Washington et New York pour exiger la libération d'un étudiant miilitant palestinien    Mobilis rend hommage à d'anciennes gloires de la JSK    L'Algérie engagée à autonomiser les femmes et à promouvoir leurs droits politiques et sociaux        L'Algérie happée par le maelström malien    Un jour ou l'autre.    En Algérie, la Cour constitutionnelle double, sans convaincre, le nombre de votants à la présidentielle    Algérie : l'inquiétant fossé entre le régime et la population    Tunisie. Une élection sans opposition pour Kaïs Saïed    BOUSBAA بوصبع : VICTIME OU COUPABLE ?    Des casernes au parlement : Naviguer les difficiles chemins de la gouvernance civile en Algérie    Les larmes de Imane    Algérie assoiffée : Une nation riche en pétrole, perdue dans le désert de ses priorités    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Retour sur six mois de révolte
Publié dans La Nouvelle République le 27 - 09 - 2011

«Les incidents violents au Caire ce samedi et le report du procès de l'ex-ministre de l'Intérieur égyptien, ce lundi, préfigurent un mois de ramadan musclé en Egypte. Retour sur les raisons de la colère, six mois après le début de la contestation.
Il y a deux jours, l'Egypte fêtait la révolution qui conduisit dans la nuit du 22 au 23 juillet 1952 à la chute du roi Farouk 1er. La Révolution du 25 janvier 2011 est encore en cours, six mois après le début des contestations. Retour sur la révolution du 25 janvier Les manifestants avaient répondu en masse à l'appel de mouvements actifs sur la Toile, comme le mouvement du 6 avril, en référence à un soulèvement ouvrier en 2008. Débute alors un combat entre le régime et la rue, qui se perpétue jusqu'à aujourd'hui. Très vite la place Tahrir devient l'épicentre médiatique et symbolique de la révolution, bien que d'autres villes comme Mahalla aient été en pointe de la contestation. Egyptiens de tous horizons sociaux et politiques se retrouvent massivement dans la rue pour demander la chute de Hosni Moubarak et du système qu'il représente. Ce qui a été obtenu Le 11 février 2011, Hosni Moubarak quitte le pouvoir après trente ans de règne et dix-huit jours de Révolution. Le Conseil suprême des forces armées sous la direction de Mohammed Hussein Tantaoui prend alors les rênes du pays. Dès le 13 février, les deux chambres du Parlement sont dissoutes, la Constitution est suspendue. Le samedi 19 mars, un référendum sur la Constitution a vu la victoire des tenants d'une simple modification de la Constitution. Les fils de Hosni Moubarak sont rapidement arrêtés et emprisonnés dans la prison de Tora. Des figures emblématiques du régime sont photographiées menottes aux poignets et leurs procès annoncés. Toutefois, la chasse aux sorcières atteint vite ses limites. Les raisons de la colère actuelle Les procès tardent et sont reportés comme celui de l'ex-ministre de l'Intérieur, Habib el-Adli, mis en cause dans la répression violente des manifestations. L'annonce du report ce lundi 25 juillet exaspère à nouveau les familles des victimes, en attente de justice. Le départ de Hosni Moubarak ne suffit plus aux manifestants, qui ont réinvesti la place Tahrir depuis le 8 juillet, jour de rassemblement massif dans le pays. Après la chute du Raïs, de nombreux manifestants demandent aujourd'hui la chute du pouvoir militaire, un pilier du régime, tel qu'il s'exerce en Egypte depuis 1952. Les affrontements violents dans le quartier d'Abbaseya au Caire ce samedi 23 juillet, en disent long sur la tension et la méfiance qui prédominent entre les manifestants et le pouvoir militaire. Le ministère de la Santé annonçait un bilan de 300 blessés lors des affrontements, selon le quotidien égyptien Masry al-Yioum. Un dialogue de sourds ? L'annonce du guide suprême des Frères musulmans qui rejette «toute attaque contre l'armée» alimente la peur d'une partie de la population, inquiète d'une victoire du parti de la justice et de la liberté aux prochaines élections législatives, reportées sine die. Nombre de manifestants et de partis continuent de réclamer l'écriture d'une nouvelle Constitution avant la tenue d'élections législatives. Mais le porte-parole du CSFA ne reprend pas cette revendication lors de son discours, jugée autoritaire, le mardi 12 juillet 2011. Par ailleurs, le remaniement ministériel du gouvernement de transition d'Essam Sharaf, officialisé le 21 juillet 2011, ne convainc pas totalement les manifestants, qui se relayent sur la place Tahrir pour maintenir une pression sur le gouvernement et le conseil suprême des forces armées. Et la tension des premiers jours ressurgit ponctuellement, comme pour rappeler aux Egyptiens que la révolution reste encore à venir.

Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.