L'entreprise de communication et d'organisation d'événement et d'exposition a organisé, hier, au Palais des expositions Pins-Maritimes, le premier colloque national d'hygiène et de gestion des déchets d'activités de soin à risque infectieux (DASRI) en milieu hospitalier, qui a été sponsorisé par les deux sociétés SARL GENIN et SABIL communication spécialisées dans le traitement des déchets hospitaliers. Selon l'organisateur M. Benbetka, le but de ce colloque national est d'éclaircir la problématique d'hygiène et gestion des déchets d'activités de soin. «Il faut sensibiliser la société des risques qui menacent la santé humaine et l'environnement», dira-t-il. Dans son intervention, le professeur Nafai Dalida a expliqué que les dangers induits par les DARSI représentent des risques d'accidents de travail ou de maladies professionnelles inhérent à l'exercice du métier, «toute contamination d'une personne par un agent infectieux, qui a un lien direct ou indirect avec les conditions d'exercice de l'art médical, constitue un risque professionnel», a-t-elle ajouté. Par ailleurs, le président de l'Association national des laboratoires d'analyse médicale, M. Ould Rouis a indiqué dans sa conférence sous le thème : «Le risque infectieux au laboratoire d'analyse médicale», le développement des équipement collectifs, la participation du public, la préservation des ressources, la protection de l'environnement, le recyclage et l'incinération et la collaboration entre les partenaires nationaux et internationaux permettent de gérer les déchets et de réduire son volume. Mais, il a précisé aussi que les 600 laboratoires médicaux d'analyse au niveau national souffrent du problème de manque d'unités de décharge publique et même privées. «Plusieurs fois, on doit stocker nos déchets d'activité de soins dans des caves longtemps, car on ne trouve pas où nous en débarrasser !», a-t-il ajouté. Alors pour protéger l'environnement et la santé, il est nécessaire de faciliter la formation d'hygiène et de gestion des DARSI en milieu hospitalier et de mobiliser toutes les capacités humaines et financières, afin de réduire et d'éliminer ces déchets qui peuvent provoquer des maladies contagieuses.