Des médicaments de traitement des cancéreux manque dans l'établissement hospitalier de Bordj Menaïel, apprend-on auprès des patients qui se retrouvent désemparés. Les cancéreux prennent leur mal en patience. De nombreux médicaments ne sont pas disponibles, à l'image de l'Herceptine, un produit indispensable qui doit être pris le 25e jour de chaque mois. Cette situation douloureuse pénalise plus les personnes souffrant de cancer soumises à des traitements rigoureux. Les malades cancéreux souffrent énormément au niveau de l'hôpital de Bordj Ménaïel, et ce, dans l'indifférence la plus totale de la Direction de la santé. Les malades du service d'encologie ne bénéficient pas de traitement, et cette situation ne semblent nullement inquiéter les responsables du secteur sanitaire de Bordj Ménaïel qui, a priori, ont d'autres chats à fouetter que de s'occuper des véritables préoccupations des malades. Pourquoi ce manque de médicaments ? A qui la faute ? Est-ce un problème de budget ? Autant de questions qui nécessitent des réponses mais à l'heure actuelle, la direction de l'hôpital et le service d'encologie de l'hôpital sont pointés du doigt car actuellement les patients cancéreux s'impatientent et attendent une politique plus claire des services hospitaliers afin d'assurer la disponibilité de l'ensemble des produits médicamenteux. Le manque de médicaments fait que des traitements sont interrompus, et ceci est très mauvais dans le traitement du cancer. D'autres médicaments sont devenus inexistants comme le Herceptine, la Mitomycine, le Xéloda, le Mabthera et la Vincristine. Des mesures concrètes doivent être prises par le ministère de la Santé pour venir en aide à cette frange de malades qui souffrent également mentalement. En effet, la qualité des prestations, le mauvais accueil qui affectent quotidiennement le secteur sanitaire de Bordj Ménaïel dont les retombées empoisonnent la vie des malades. Un malade cancéreux a tenu à faire passer un message très touchant qui réveille les esprits : «Nous sommes cancéreux certes mais cette maladie peut être atténuée et parfois guérie si on est soignés le plus normalement du monde mais il faut que les gens sachent que nul n'est à l'abri et que cette maladie peut toucher n'importe qui.» Le manque de médicaments est un problème de la Pharmacie centrale des hôpitaux, selon les dires d'un responsable de l'hôpital.