Alors qu'ils sont en mouvement de protestation depuis le 6 septembre dernier, les travailleurs de l'hôtel Aurassi d'Alger, structurés en section syndicale affiliée à l'UGTA, maintiennent leurs toujours leur débrayage, tandis que le bras de fer entre eux et leur direction générale est lancé. Celle-ci, indiquent nos interlocuteurs parmi les protestataires, « ne veut même pas négocier pour régler le problème. Elle fermé toutes les portes du dialogue. Elle veut le pourrissement ». Il est à rappeler que des sanctions et des licenciements ont été décidé par la direction de cette entreprise hôtelière publique suite à leur mouvement de protestation el le qualifiant d' « illégal ». A cet effet, des invitations pour auditions « individuelles » ont été envoyées à tous les employés suspendus. « Ils nous ont invité à des auditions individuelles mais en présence, avec chacun de nous, d'un de nos collègues nos-suspendus, c'est-à-dire de ceux qui travaillent toujours dans l'hôtel et qui n'ont pas participé à notre mouvement de protestation », précisent nos interlocuteurs qui se sont présentés hier à la maison de la presse Tahar Djouat d'Alger pour solliciter auprès des organes de presse la médiatisation de leur affaire, surtout que, selon eux, « il y a des titres de la presse nationale qui ont été informés de ce problème mais qui l'ont ignoré par ce que, pensent-ils, ils sont des complices des dirigeants de l'hôtel Aussi ». Cela laisse les travailleurs protestataires à y craindre de la menace du DG qui leur a dit qu'ils ne peuvent rien faire devant lui, puisqu'il est bien appuyé. Selon d'autres sources dignes de foi, le dossier de cette affaire est entre les mains du premier ministre, Ahmed Ouhahia et le ministre du tourisme.
