A l'origine, des milliers de morts, l'ex-n°2 du Front islamique dissous n'a pas l'intention de se repentir et continue toujours de tenter de nuire à la sérénité et à la sécurité du pays. Malgré les plusieurs mises en garde dont il a fait l'objet, Ali Belhadj ne désarme pas et multiplie ses provocations envers les autorités du pays. En effet, profitant de la clémence de l'Etat et du peuple qui ont jugé utile de pardonner à ceux qui étaient à l'origine de la mort des milliers d'Algériens, l'ex-responsable du parti dissous et ses acolytes tentent encore de semer le désordre dans le pays. Utilisant les mosquées pour leur propagande, les ennemis du peuple ne ratent aucune occasion ou événement que se soit national ou international, pour tenter d'induire l'opinion publique en erreur. Cette fois-ci, le n°2 de l'ex-parti est allé plus loin, en donnant un prêche violent à la mosquée, à travers lequel il a outrageusement offensé la personnalité du chef de la diplomatie du pays. Entourés par plusieurs barbus dans une mosquée qu'il fréquentait régulièrement, Ali Belhadj a tout d'abord commencé par informer ses acolytes qu'il aurait été averti par ses pairs sur des éventuelles menaces imminentes qui pesaient sur sa personne. Sans donner de précision à ce sujet, Belhadj a ajouté, je cite : «Avant de quitter ma maison, j'effectue l'acte d'ablution et je m'attends soit à ne pas revenir. Continuant son récit, Belhadj a déclaré qu'il a été interpellé récemment par les services de sécurité avant que je sois relâché», a-t-il indiqué. Au sujet de son arrestation, l'ex-n°2 du parti dissous a déclaré qu'il a été accusé d'avoir donné des prêches sans autorisation. Ali Belhadj a expliqué qu'il avait demandé aux policiers les raisons de la non-interpellation par leurs services, des 15 ou 17 chrétiens qui faisaient de l'apologie au christianisme ? «Normalement, ils devraient également être arrêtés, oui ou non ?» a interrogé la foule qui l'entourait. Ne s'arrêtant pas là, Belhadj s'attaqua directement au ministre des Affaires étrangères, je cite : «Vous avez vu, le ministre des Affaires étrangères, la tête baissée se faisant interrogé comme un enfant par les députés français ?». L'ignorance et l'idiotie de Ali Belhadj nous pousse à croire que la rencontre de M. Medelci avec les députés de la commission des affaires étrangères de l'Assemblée française était un déshonneur pour l'Algérie. Poursuivant son cinéma, l'ex-lieutenant d'Abassi Madani trouve ridiculise les déclarations de M. Medelci à propos des bonnes relations avec les dirigeants de l'Otan. Le comble est que Belhadj a laissé entendre qu'on lui a proposé d'intégrer les rangs du FLN avec ses acolytes. «Ils se moquent de nous ou quoi, comment intégrer un tel parti qui dispose d'une base pour le moins que l'on puisse dire acceptable mais de dirigeants épouvantables» s'écria, Belhadj devant la foule. Dans la foulée, Belhadj enchaîne pour déclarer que le parti dissous peut revenir à n'importe quel moment. A ce sujet, Belhadj éleva le ton et déclare, je cite : « Je vous demande d'être patient seulement, Ennahda a été interdit en Tunisie comme les frères Musulmans ont été interdits d'exercer en Egypte. Aujourd'hui, ils sont au pouvoir». a-t-il conclu. Ali Belhadj n'a pas osé dire qu'en Tunisie ou en Egypte, les dirigeants islamistes n'ont pas agi comme il l'avait fait lui en Algérie. Ils n'ont pas endoctriné des innocents en les envoyant au maquis. Leurs mains n'étaient pas entachées du sang. Enfin, Belhadj achève son prêche par la diffusion dans la mosquée d'un enregistrement portant des chants et des slogans de l'ex-parti dissous. Selon les acolytes de Belhadj, ce dernier aurait été interpellé quelques instants après sa sortie de la mosquée.