La ville de Hadjout a été, mercredi dernier en fin d'après-midi, le théâtre d'un drame qui fort heureusement n'a causé aucune victime. En effet, suite aux pluies torrentielles qui se sont abattues sur la ville par intermittence, des plafonds de maisons où logent cinq familles, toutes voisines, sises rue des Frères-Gendouzi, se sont presque effondrées. Bilan du sinistre : six blessés, dont un enfant de deux ans blessé légèrement au visage. Juste après la catastrophe, les victimes en état de choc, dont cinq enfants et un adulte, souffrant de blessures légères au niveau de la tête et du visage, ont été promptement évacuées à l'hôpital de la ville. «C'était vraiment effrayant. Dans la première maison où nous nous sommes introduits, on voyait un tas de décombres effondrés du plafond sur un lit. Imaginez un instant qu'il y avait à ce moment-là une personne qui dormait. Elle serait mort» à cet instant», constate un citoyen sur place. «Toutes les familles sinistrées sont en état de choc», révèle un témoin oculaire. Selon les propos d'un des sinistrés, «au moment de la catastrophe, on a cru qu'il s'agissait d'un séisme tant le bruit et les vibrations des structures de nos demeures furent forts», affirme-t-il. Le choc s'est transformé ensuite en colère. Les familles sinistrées n'ont pas caché leur désarroi face au P/APC qui s'est déplacé sur les lieux. Pour elles, il était prévisible qu'un jour ou un autre, les toits de leurs bâtisses leur tomberaient sur la tête. Séance tenante, le maire a promis aux sinistrés de prendre en charge leur cas dans les plus brefs délais. Selon un élu de l'APC, les sinistrés bénéficieront d'une opération de recasement. «Les bâtisses concernées par le sinistre ont subi de sérieux dommages. Dans l'une d'elles , on a constaté un effondrement total du plafond dans une chambre et dans la cuisine, alors que dans une autre, on a recensé des fissures au niveau des toits de deux chambres. La troisième et la quatrième maison ont subi des dégâts se limitant à des fissures lézardant les murs et le toit de trois chambres et une cuisine en tout. En revanche, la dernière demeure touchée par la catastrophe a vu le plafond d'une de ses chambres s'effondrer totalement», détaille à ce propos une source de la protection civile qui s'était déplacé immédiatement après la survenue du drame.