Sur le thème «Le rôle des musées dans la valorisation du patrimoine immaté-riel», le musée régional Abdelmadjid- Méziane a organisé deux journées d'étude, en présence de participants venus des quatre coins de l'Algérie. Les interventions ont été riches et diversifiées. Citons, entre autres, l'histoire du mausolée et les fêtes religieuses antiques, du Dr Said Deloumi de l'université d'Alger, Mer Karim Assouane pour un sujet en relation avec la ville de Guelma, intitulé «De Makala à Guelma, un rituel d'écriture». «J'ai élaboré l'étude avec mes étudiants de l'université de Guelma, département de français. C'était une expérience sur comment travailler le patrimoine. Plus précisément la documentation et les archives de la période historique de la ville de Guelma. Surtout durant la période de la présence coloniale jusqu'au 19 mars 1962», apprend-on de la même source. Notons également d'autres contributions, telle «La langue arabe entre rôle des medersas et des zaouïas dans la présentation de l'identité nationale pendant la colo-nisation». Dans le même sillage, le «Orf de Sidi Maâmar» a été abordé par les participants, chacun apportant sa propre vision. Ce «orf », riche de son histoire, de son intérêt et de sa symbolique sociale, s'inscrit dans le répertoire de nos traditions populaires, saines et si chères à notre culture et à notre identité. Jouissant d'une large imprégnation populaire, il a longtemps été et continue à être la fierté de ses adeptes . Malheureusement, ce rite n'a pas échappé à la mutation où un cer-tain nombre de croyances et de pra-tiques peut-être païennes se situant à la limite du blasphème viennent en-tacher son existence et son dévelop-pement. D'où son rejet par la religion et la so-ciété moderne, se trouvant dans une situation inconfortable et en péril, mu-tation qui lui fait courir le risque de tomber dans l'oubli...