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A chacun ses responsabilités
Publié dans La Nouvelle République le 02 - 04 - 2012

Le football serait-il le sport le plus violent après la boxe ? Redouane Mahrach, avocat à la cour et expert dans le droit du sport, tire la sonnette d'alarme.
Il dénonce ce phénomène qui prend une place monstrueuse sur les pelouses du monde. Il relève qu'un peu partout en Europe, le bilan s'intensifie, des dizaines de morts et des centaines de blessés. Il y a de quoi s'interroger sur la vitesse à laquelle roule ce sport qui devient encore plus violent que la boxe. «Ces chiffres accablants sont tous tirés de drames qui se sont produits à l'occasion de rencontres sportives», dit-il. Souvent, devait-il rappeler, d'autres sports viennent se coller au football, «effondrement du toit d'un stade, émeutes pendant un match, effondrement de tribunes et autres sont autant d'événements qui peuvent venir affecter de manière irréversible la vie de milliers de spectateurs et parfois même des joueurs», ajoute Mahrach. Alors, dans son analyse, celle d'un expert reconnu, il s'inquiète et alerte à la fois comme tout un chacun sur la multiplication de ces actes de violences qui sont souvent à l'origine de blessés graves et de destructions de biens publics. Ces questions qui reviennent très souvent, donnent l'impression de chasser de son territoire ou d'isoler toute réponse immédiate. «Mais, lorsque de tels événements se produisent, peut-on réellement pointer du doigt un responsable ? La fédération, le club organisateur, le spectateur même peut-être ? Ou bien, ces cas doivent-ils être considérés comme des cas de force majeure, et dédouaner chacune de ces personnes de toute responsabilité ?», écrit-il avant d'apporter ou plutôt d'éclairer l'opinion publique sur les conséquences. «Le droit de la responsabilité repose sur une combinaison d'éléments juridiques assez précise : une faute + un lien de causalité + un préjudice. Chacun n'est donc responsable que de son propre fait ou de sa propre faute, ce qui suppose, qu'à un moment donné, le responsable désigné ait violé une obligation ou fait preuve de négligence.» Comment fuir ou écraser ces actes de voyous qui portent atteinte à la sportivité ? Comme nous l'avions à chaque fois rappelé, à l'image de l'analyse d'aujourd'hui, «en matière sportive, plusieurs séries d'obligations pèsent sur les organisateurs, dont celle d'assurer le bon déroulement de la manifestation et la sécurité des participants et des spectateurs». Les gestionnaires des stades sont aussi responsables de l'organisation des rencontres de football. Nous avons vu ce week-end des jeunes supporters quitter Constantine pour Tlemcen par route, soit prés de 1000 km pour apporter leur soutien à leur équipe, le CSC. Un constat : ces jeunes prennent ce risque de rouler la nuit avec tous les risques que cela comporte, ils arrivent le lendemain au stade avec une fatigue qui déclenche un stress, une nervosité, et ils ne trouvent pas de conditions favorables pour assister à la rencontre (cafétéria, eau, boisson, sandwichs de qualité) , cela crée inéluctablement des situations incontrôlables, à fortiori si le club encaisse une défaite… Ne serait-il pas judicieux que les gestionnaires, comme le souligne maître Mahrach, «mettent tout en œuvre pour que chaque rencontre qu'il(s) organise(ent) se déroule sans le moindre incident et dans la sécurité la plus optimale. Ce qui explique que la ligue ou les fédérations sanctionnent les clubs organisateurs lorsque des fumigènes sont lancés dans les tribunes, des projectiles jetés sur le terrain, des insultes proférées… L'on considère que sa qualité d'organisateur d'une rencontre l'astreint à une vigilance et une responsabilité toutes particulières.

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