La séance et conformément aux textes et lois en vigueur sera dirigée par le doyen et sera assistée par deux députés le plus jeunes. Après la cérémonie d'ouverture la séance sera aussitôt levée pour que les instances concernées puissent procéder à la validation des mandats des nouveaux députés. Il sera également procédé à une réunion en plénière pour élire un nouveau Président de l'APN. Tayeb Louh et Amar Tou sont les deux noms pressentis pour succéder à Ziari. Un autre nom avancé pour la présidence est celui de Harroubia, tête de liste FLN à Souk-Ahras. La nouvelle Assemblée sera constituée de six groupes parlementaires conformément à la loi en vigueur. Il s'agit des listes ayant obtenu 10 sièges ou plus. Voici la composante plausible de la nouvelle Assemblée : FLN avec 221siéges, le RND avec 70, l'AAV 47, le FFS 21, les Indépendants 19 et le PT 17. Au même moment et en mauvais perdants, certaines formations devraient se réunir aujourd'hui même pour décider de leurs participations ou non à la nouvelle Assemblée. Selon des sources dignes de foi, les responsables de 18 petits mouvements se rencontreront pour examiner un «projet de plate-forme d'entente politique» sur la base duquel les formations concernées unifieront leurs positions à l'égard des résultats des législatives de 2012. Les meneurs de cette initiative antidémocratique est le FNA, les mouvements islamistes et le PT. La réunion est prévue au siège du Front de la justice et du développement (El-Adala). Ces formations qui n'ont pas réussi à convaincre les lecteurs de leur faire confiance tentent depuis la proclamation des résultats de mettre les bâtons dans les roues pour nuire au processus démocratique. Certains partis qui savaient dès le début qu'ils n'avaient aucune chance dans ces élections législatives, ont commencé à «pleurnicher» 6 mois avant le scrutin. Il est de même pour les partis créés, il y a deux ou trois mois et qui n'ont même réussi à faire le plein d'une salle pendant la campagne électorale. C'est le cas d'un responsable d'un mouvement qui n'a pas pu diriger auparavant une association et qui aujourd'hui parle qu'on lui avait «volé» une quarantaine de sièges. Enfin, dès son retour de Cotonou, M. Ouyahia devait présenter la démission de son gouvernement au président de la République. Il est fort possible que Abdelaziz Bouteflika lui fera confiance et lui demandera de former un nouveau gouvernement.