Indépendamment des lectures des uns et des autres, par rapport au timing choisi pour le changement du gouvernement, quoique attendu depuis les législatives du 10 mai, mais reste non conforme au paysage politique produit suite à ces dernières élections où le FLN est sorti majoritaire, rappelons-le, il n'en demeure pas moins que ce changement est un des pouvoirs discrétionnaires du président de la République, conformément à la Constitution. Soit. Au ministère de la Jeunesse et des sports, la nomination du professeur Tahmi n'était pas attendue, mais reste synonyme d'espoirs, car l'homme est connu pour son franc parler et sa connaissance du secteur dans lequel, il a présidé les destinées du handball et côtoyé la natation de très prêt ainsi que le tissu relationnel qu'il a développé avec les dirigeants du sport national. Mais, sa nomination à ce moment précis est sujette à la résolution de nombreux points restés suspendus et qui influent négativement sur le secteur. Au plan socioprofessionnel, le MJS est attendu sur les contenus à promulguer concernant les textes d'application induits par le statut particulier des fonctionnaires du secteur (2010). Au plan sportif, le MJS est attendu sur l'édification de la politique sportive, notamment l'élite et le haut niveau et qui sont la cause du semi échec de la participation algérienne aux Jeux olympiques de Londres 2012. Au plan de la législation sportive, le MJS est attendu sur les questions se rapportant à l'élaboration des statuts des clubs amateurs et des ligues sportives qui sont illégaux car non conformes à la réglementation en vigueur. Au plan du renouvellement des instances sportives, le MJS est attendu sur les chantiers qu'il mettra en œuvre pour conduire ce renouvellement, et quel est le sens qu'il voudrait lui façonner. Au plan structurel, le MJS est attendu sur les mesures qu'il compte prendre pour amorcer la réelle décentralisation de ses structures et institutions, au plan local et central. Au plan des ressources humaines, le MJS est attendu sur les mesures qu'il compte prendre pour la réhabilitation de ses personnels, au plan local et au plan central. Au plan des relations internationales, le MJS est attendu sur la stratégie qu'il compte élaborer pour permettre au sport algérien de reconquérir les espaces qu'il a cédés au profit de pays frères, amis et riverains. Toute cette série de questionnement constitue des points d'une importance capitale pour la réhabilitation du secteur, car restaient souvent occultés au détriment d'autres points de moindres importance. Toutefois, avant de souhaiter au professeur Mohamed Tahmi la bienvenue et prier pour lui afin que Dieu puisse guider ses pas et l'armer de courage, je ne voudrais pas oublier d'adresser mes remerciements les plus sincères à son prédécesseur, Hachemi Djiar en l'occurrence, pour toutes ses œuvres dans le secteur, comme l'a fait auparavant professeur Yahia Guidoum et tous ceux qui ont eu à diriger le MJS.