Il n'y a pas un jour où le prestigieux club, le MC Alger ne se donne pas en spectacle. A l'image des formations politiques telles que le FLN ou même le RND, le Doyen possède ses redresseurs. Seulement, ceux-ci sont nombreux et représentent plusieurs tendances. La dernière sortie est celle du responsable, légal ou pas, du comité de supporters qui met en garde le nouveau président du CSA/MCA, Amar Brahmia. C'est ce qui fait aussi la particularité de ce grand club, même le supporter dont la mission est pourtant dans les tribunes, se mêle de près à la gestion de l'équipe. Mais dans ce club où rien ne fonctionne normalement, ce genre de comportement rentre dans la logique mouloudéenne. Cependant, les supporters ont parfaitement le droit de s'inquiéter de l'avenir de leur club préféré, mais ils doivent aussi réagir au moment opportun, lorsque la violence fait son apparition, lorsque les joueurs ont besoin de leur encouragement... Mais comme au Mouloudia, le sérieux, on ne connaît pas, on ne sait plus qui gère le club aujourd'hui. La preuve, le torchon brûle entre le nouveau président de CSA/MCA, Amar Brahmia et le coordinateur de la section football, de la section football, Omar Ghrib. L'enjeu ? La gestion de l'équipe et tout ce qui «va avec». On parle même d'une action en justice. Autant de comportements qui font de cette équipe, un club de quartier à cause d'une gestion qui laisse à désirer sur tous les plans, même celui du technique. La preuve, le MCA en est à son 3e entraîneur de la saison en 3 matchs. A ce rythme, il en consommera 30. C'est dire que la stabilité des dirigeants, de l'encadrement technique et de l'effectif, reste, avec le travail le sérieux, la clé de la réussite. Dans le cas du Mouloudia, il n'y a rien de tout cela puisqu'on n'a pas encore réglé le problème des dirigeants. Jusqu'à aujourd'hui, le siège du CSA/MCA est toujours occupé par les anciens membres du bureau, alors qu'il y a eu l'élection d'un nouveau. Ghrib, pour on ne sait quelle raison, conteste cette élection qu'il qualifie d'illégale. Pourtant, il est loin, vraiment loin, d'être expert en droit car lorsque la direction de la réglementation et de l'administration délivre un récépissé, on a le droit d'opérer normalement puisqu'il n'y a pas eu de rejet du dossier, en attendant la délivrance de l'agrément. C'est dire que l'amateurisme est de mise au MCA. A croire que la mission des Ghrib et consorts, est de barrer la route aux nouveaux dirigeants. Et comme pour confirmer le bricolage, cette discipline dans laquelle excelle-le Mouloudia, voilà que l'ancien président du CSA, Hamid Zedek appelle à une assemblée générale extraordinaire pour aujourd'hui à Chéraga. Il affirme même détenir une autorisation de la Direction de la jeunesse et des sports de la wilaya d'Alger. Une question s'impose alors : qui est le président légal du CSA/MCA ? On doit aussi se poser des questions sur les compétences de l'administration. La DRAG, la DJS, ou est l'autorité de l'administration qui doit veiller au strict respect de la réglementation ? Au moment où les équipes s'affairent à corriger leurs erreurs sur le plan technique, au Mouloudia, on est à la recherche d'un entraîneur en attendant que les nouveaux dirigeants du club puissent prendre possession du siège pour pouvoir travailler. Au passage, il est utile de préciser que la villa de Chéraga est la propriété du CSA et non de la société sportive/MCA. Les membres du conseil d'administration ont, eux-mêmes, confirmé cette information à maintes reprises. Alors, au lieu de professionnaliser l'équipe, il faut d'abord commencer par les ressources humaines. Choisir les compétences car aujourd'hui, le club professionnel est une société, non pas un club de quartier, quoique...