La cité Boutane a été le théâtre d'un rassemblement de citoyens venus protester suite à la distribution de 140 logements sociaux participatifs. Cette opération dite de recasement concerne les habitants qui se trouvent dans des logements précaires. La Nouvelle République s'est rendue sur les lieux pour recueillir les avis des citoyens. Mme Cheleff Kheira, fille de chahid : «Nous sommes cinq familles et nous attendons les promesses des autorités pour recevoir un logement décent. Regardez Monsieur, voici mes papiers (demandes, attestation de fille de chahid, promesse de recasement, ndlr). La liste des bénéficiaires n'a pas été faite de manière transparente.» M. B. F., père de cinq enfants, est retenu pour l'opération de recasement : «Nous sommes ici à la cité Boutane 30 familles à avoir été oubliées. La commission n'a pas fait correctement son travail et la liste des bénéficiaires n'a pas été affichée. On restera dans nos maisons jusqu'à la satisfaction de notre demande.» Mme A. Z., femme de ménage : «C'est une injustice, tout le monde sait où j'habite et la commission de recasement est composée de personnes qui ignorent la situation à la cité Boutane.» Nous avons voulu prendre attache avec le chef de daïra pour avoir plus de renseignements mais ce dernier ne répond pas à nos appels.