La sécurité dans les stades donnent le tournis aux responsables. La violence est le lot hebdomadaire dans nos arènes footballistiques. Que faire pour l'éradiquer ? Jusqu'à l'heure actuelle, les pouvoirs publics se sont montrés impuissants devant ce phénomène. Les commissions succèdent aux commissions mais point de solution. Les discours succèdent également aux discours sans apporter le moindre remède à ce fléau, devenu à la longue un rituel auquel s'adonnent volontiers nos jeunes. Un sport dans lequel, ils excellent d'ailleurs tellement le spectacle proposé sur les terrains est d'une faiblesse criante. Les années passent et cette violence prend de plus en plus des proportions inquiétantes devant des responsables désarmés. Pourtant les solutions existent et comme partout ailleurs où la violence est peu ou proue éradiquée, l'Algérie a les moyens de la combattre. Il suffit juste qu'il ait de la bonne volonté et que ces commissions «fantomatiques» cessent d'être installées pour ne rien faire. Ce n'est pas la peine de s'étaler sur ces solutions puisque le commun des Algériens peut en proposer mais de s'interroger sur l'inertie de ces responsables qui ne cherchent jamais à aller droit vers les solutions. Inexplicablement, ils se confinent dans un dramatique rôle de spectateur alors que la violence prend de l'ampleur, empoisonnant nos stades et contribuant à «assassiner» le football. N'est-il pas temps de prendre le taureau par les cornes pour endiguer ce mal qui ronge cette discipline et qui dissuade les puristes à se rendre dans les stades ? Il est de notoriété publique que tout problème possède une solution, seulement faudrait-il que ces responsables se penchent sérieusement sur la question pour lui administrer le remède tant espéré. Sinon autant qu'ils mettent le cautère sur une jambe de bois. C'est ce qu'ils font d'ailleurs depuis que la violence fait rage dans nos stades.