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Le pillage du sable ravage la région côtière
Publié dans La Nouvelle République le 29 - 05 - 2013

En effet, le secteur du bâtiment et des travaux publics est toujours préoccupé par l'approvisionnement en matières premières comme le ciment, le béton armé et l'extraction illégale de sable naturel. En dépit de l'interdiction formelle annoncée par l'arrêté du ministère des Ressources en eau.
Les hommes puissants et inconnus poussent des réseaux maffieux à activer discrètement pour leurs comptes en s'emparant par tous les moyens de la marchandise ou de quantités très importantes de sable. Aux dernières nouvelles, La Nouvelle République apprend de sources concordantes que cette redoutable mafia intouchable et impitoyable continue d'ores et déjà d'opérer en ciblant plusieurs régions stratégiques particulièrement, les zones côtières des wilayas d'El Taref et de Skikda. Selon nos interlocuteurs, le dernier rapport dressé par l'Association nationale pour la protection de l'environnement et la lutte contre la pollution (ANPEP) fait ressortir un incroyable pillage de sable, fraîchement enregistré au niveau de plusieurs endroits avoisinant des plages de l'Est et la frontière algéro-tunisienne. A ce sujet, l'on révèle que dans la région Khoudia El Nass relevant de la commune de Ben Azzouz, wilaya de Skikda, il a été découvert des dizaines de camions chargés entièrement de sable, sans aucune autorisation légale, précise-t-on de même source. D'après les révélations faites par ladite association, cet énorme pillage provoqué par la mafia du sable détruit carrément les richesses de la nature et le patrimoine touristique. Or, la commercialisation de la précieuse matière ramène un énorme profit à ces puissants trafiquants qui, notamment commandent dans l'ombre. Selon la loi, ce crime contre la nature est punissable juridiquement. Nos informateurs affirment également que dans la wilaya d'El Taref plus précisément au chef-lieu de la commune de Berrihane, des tonnes de sable ont été exploitées ces derniers jours par des réseaux liés à cette organisation maffieuse. Par ailleurs des investisseurs débutants ont voulu avoir à tout prix ce produit afin d'en extraire, nous dit-on, une riche matière qu'est le silicium pour, finalement la transformer par la suite en verre et le vendre pour des sommes vraiment importantes, souligne-t-on. Plusieurs présumés auteurs accusés de vol de sable ont été appréhendés dernièrement par les services de sécurité et déférés devant le parquet territorialement compétent. Ce coup de filet a eu lieu à une distance non loin de la sablière de la Messida, nous-a-t-on informé encore. Dans ce chapitre, il faut savoir que le sable d'El Taref est de première qualité et riche en silicium par rapport à celui de Ben Azzouz. Outre les constatations faites dans la région de Guerbez, commune de Ben Azzouz démontent une vraie détérioration du couvert végétal qui est due à l'origine des sablières anarchiques existantes, aussi les associations de protection de l'environnement de la wilaya de Skikda ont dénoncé dernièrement dans une lettre adressée au wali de la ville le désastre écologique commis par la sablière de Sidi Marouana dans sa surexploitation du sable. Or, l'Agence nationale de la géologie et du contrôle minier avait dans ce sens relevé durant une inspection sur le site un grand pillage qui avait engendré plus de 13 contraventions accompagné par des négligences aux closes des cahiers de charge. D'après le rapport de cette agence, l'autorisation d'exploitation de l'exploitant avait expirée en avril 2011 puis fut prolongée pour une durée d'une année, souligne-t-on. Face à cet état de fait très grave, l'Etat doit sérieusement agir et mettre fin définitivement à ces réseaux maffieux du sable qui ne cessent d'exploiter, voler et écraser la nature évidemment sans craindre la loi algérienne en ciblant presque les plus belles régions de l'Est algérien. D'un autre côté, la sablière de Reghia relevant de la wilaya d'El Taref qui est une exploitation sur une superficie de 296 hectares pour une durée de 33 ans avait déjà dépassé les 50 mètres dans l'objectif d'atteindre la matière du silice. les habitants de Ben M'hidi, de Guerbas, de filfila et de Ben Azzouz n'ont pas arrêté d'attirer l'attention des autorités pour arrêter ce massacre contre les réserves naturelles et demandent surtout à ce que les autorisations soient strictes tout en contrôlant les sites proposés afin de préserver l'équilibre écologique des ces régions. Cette population ne cesse de crier haut et fort leur mécontentement et refus contre cet état de fait désolant. La sonnette d'alarme avait été d'abord tirée par le président du Comité national des marins pêcheurs (Cnmp), affilié à l'Union générale des commerçants et artisans algériens (Ugcaa), lors d'une conférence de presse. «Si on ne prend pas les mesures nécessaires pour arrêter cette mascarade, on ira droit vers la catastrophe marine», avait-il averti. Il avait évoqué le phénomène qui détruit l'écosystème et porte préjudice à l'économie nationale, en l'occurrence l'extraction de sable des plages. «Depuis l'année 2000, on avait perdu 35 km de plage à cause du vol de sable de littoral», affirme-t-il. En un mot, la situation est de nature à provoquer un désastre écologique. Selon des associations de défense de la nature, cette activité, à la limite de la légalité, a englouti chaque année plus de 370 000 mètres cubes de sable. «Les plages du littoral algérien sont condamnées à mourir de dessèchement», estiment les défenseurs de l'environnement.

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