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Vers la dissolution du parti des Frères musulmans
Publié dans La Nouvelle République le 17 - 08 - 2013

Les autorités égyptiennes envisagent d'imiter l'Algérie en proposant la dissolution du mouvement des Frères musulmans. C'est le Premier ministre égyptien, Hazem El-Beblaoui, qui a déclaré que son gouvernement étudie les moyens légaux pour dissoudre la confrérie des Frères musulmans.
En effet, le porte-parole du gouvernement, Cherif Chaouki, a indiqué que le chef du gouvernement a soumis cette proposition au ministre des Affaires sociales, dont relève l'encadrement des activités des organisations non gouvernementales. Cette annonce intervient au lendemain d'une nouvelle journée de violences durant laquelle 173 personnes ont trouvé la mort, dont 95 dans le centre du Caire, selon un dernier bilan du ministère de la Santé. Il semble que l'Egypte n'a pas trouvé autre pour sortir de la crise que de prendre l'exemple de l'Algérie en proposant la dissolution du parti des Frères musulmans. En 1992, les autorités algériennes ont pris la sage et courageuse décision de dissoudre le mouvement qui a instrumentalisé l'islam à des fins politiques. Le parti dissous en Algérie qui a été agréé illégalement et contrairement à la Constitution a versé dans la violence et le terrorisme, mettant en danger la République, le peuple et le pays. C'est le même cas aujourd'hui en Egypte où les islamistes de la confrérie ont profité de la chute du régime pour s'accaparer le pouvoir. Se dotant d'un même programme, à savoir le Coran, les faux représentants de l'islam ont réussi à remporter les élections législatives et présidentielles. Une fois arrivés au pouvoir, les islamistes ont commencé à détruire l'Etat républicain afin d'instaurer une «dawla islamiya», un état théocratique. Au lieu d'avancer vers la modernisation, les Frères musulmans ne pensent qu'à revenir à des milliers d'années en arrière. Sentant le danger, les intellectuels et l'ensemble de la société démocratique n'ont pas trouvé autre que de tirer le tapis sous les pieds des intégristes. Cela n'a pas été facile en raison du soutien de beaucoup d'Egyptiens qui trouvent en ce mouvement l'unique solution pour avoir une déesse «hour el-aïne» dans l'au-delà et de gagner une place au paradis. Pourtant, le morchid lui-même et les chouyoukh de ce parti religieux savaient très bien qu'eux-mêmes ne pourraient pas garantir une place au paradis. En 1948, le 28 décembre, l'appareil secret appelé aussi l'organisation spéciale, branche paramilitaire des musulmans de l'organisation, assassine le Premier ministre égyptien de l'époque, Mahmud Fahmi Nokrashi. En représailles, l'organisation est interdite et son fondateur Hassan El-Banna assassiné. En 1954, Djamel Abdenasser, qui craint pour sa personne, décide à nouveau d'interdire l'organisation. Près de 20 000 militants sont incarcérés, dont le leader actuel d'Al-Qaïda, Ayman al-Zawahiri. La branche armée de ce mouvement, «Al Jamma Al Islamiya», a été l'origine de l'assassinat du président égyptien Anouar Sadate le 6 octobre 1981. En 1984, le pouvoir reconnut à la confrérie le statut d'organisation religieuse, mais refusa sa participation à la vie politique. Un interdit que les Frères musulmans contournèrent en présentant des candidats «sans étiquette» aux élections, et en intégrant le parlement via des alliances avec d'autres partis. Lors de la chute du pouvoir de Hosni Moubarak, les autorités égyptiennes commettent l'irréparable en donnant l'agrément à un mouvement qui n'a rien à voir avec la politique. Aujourd'hui, les nouvelles autorités ont compris que ceux qui instrumentalisent la religion pour arriver au pouvoir sont un danger non seulement pour le République mais pour le peuple et le pays.

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