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«D'autres massacres au gaz ont été commis», selon l'ambassadeur syrien à l'ONU
Publié dans La Nouvelle République le 31 - 08 - 2013

M. Jaafari a demandé au secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon de prolonger la mission de l'équipe d'experts de l'ONU et a accusé l'ASL et ses djihadistes : «D'autres massacres au gaz ont été commis»... L'ambassadeur syrien à l'ONU Bachar Jaafari a affirmé ce mercredi que «des dizaines de soldats syriens avaient inhalé des gaz toxiques» et a demandé à l'ONU d'enquêter sur ces nouveaux incidents «odieux».
M. Jaafari a demandé au secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon de prolonger la mission de l'équipe d'experts de l'ONU, qui est actuellement en Syrie pour enquêter sur une attaque chimique présumée près de Damas datant du 21 août. Selon l'ambassadeur, «des dizaines de soldats syriens ont été soignés dans les hôpitaux après des incidents survenus les 22, 24 et 25 août dans les faubourgs de Damas». Il n'a pas fourni davantage de détails. Un porte-parole des Nations unies a indiqué que l'ONU n'avait pas encore reçu de lettre formelle de la part de Damas à ce propos. Il a rappelé que «la priorité» pour les enquêteurs de l'ONU était de tirer au clair l'incident du 21 août dans la Ghouta, à la périphérie de Damas, tout en n'excluant pas qu'ils passent ensuite à d'autres sites. Il a cependant précisé que l'ONU n'avait pas demandé que la période initiale de 14 jours que devait durer la mission d'enquête — et qui expire ce week-end — soit prolongée. Les enquêteurs «poursuivent leur travail (...), ils partiront quand ils auront le sentiment d'avoir terminé leur mission», a-t-il déclaré. La décision de quitter la Syrie «est entre les mains du chef de l'équipe», le Dr Aake Sellström. Les experts des Nations unies ont besoin de quatre jours pour achever leur travail sur place, a déclaré mercredi le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon. Déjà le 27 août, Jaafari accusait l'ASL ... Le délégué de la Syrie auprès de l'ONU, Bachar al-Jaafari, avait affirmé déjà ce 27 août que tout ce qui se passe dans la région a pour titre «l'intérêt d'Israël», ajoutant que chacun qui contribue à l'agression contre la Syrie sert seulement les intérêts israéliens. «Beaucoup de données confirment que ce sont les gangs terroristes armés qui ont utilisé l'arme chimique dans le but d'entraîner une intervention militaire extérieure en Syrie», a assuré al-Jaafari dans une interview la nuit dernière avec la chaîne al-Ikhbaria al-Souria. Il s'était interrogé: «Quel intérêt a le gouvernement syrien dans l'usage de l'arme chimique au temps où l'équipe d'enquête internationale se trouve à Damas?». Il avait encore précisé que l'Occident ne veut pas savoir qui avait utilisé l'arme chimique car il le connaît, mais il veut entraîner une intervention étrangère en Syrie. Il avait estimé, à cet effet, que les informations véhiculées par les médias sur les préparatifs d'une agression contre la Syrie visent à exercer des pressions sur celle-ci pour en avoir des concessions. Il notait aussi que les victoires réalisées par l'armée arabe syrienne sur le terrain avaient terrifié ceux qui pariaient sur l'équilibre entre le gouvernement et les gangs terroristes armés et c'est pour cela qu'ils ont provoqué le dossier chimique «qui est très sensible». Al-Jaafari avait fait savoir, en outre, que ce qui se passe dans les couloirs de l'ONU était une tentative saoudienne de faire passer un projet de résolution contre la Syrie au sein de l'Assemblée générale de l'ONU, soulignant que cette tentative est l'indice de l'ampleur de l'implication des preneurs de décision saoudiens dans l'attisement de la crise en Syrie. Il a critiqué, d'autre part, certains pays européens et le gouvernement turc qui violent les résolutions du Conseil de sécurité sur l'interdiction des armes prohibées et permettent à aux groupes terroristes de faire entrer l'arme chimique en Syrie. Chine et Russie font l'impasse sur la Syrie à l'ONU Bachar Al Jaafari s'exprimait pour la seconde fois ce 28 août au moment où les ambassadeurs des cinq pays membres permanents du Conseil de sécurité discutaient à huis clos d'un projet britannique de résolution qui justifierait une frappe militaire contre le régime syrien. Les ambassadeurs russe et chinois ont quitté la salle où se tenaient ces consultations à huis clos au bout d'une heure et quart. Les membres permanents du Conseil de sécurité ne sont pas parvenus ce 28 août 2013 à s'accorder sur une résolution britannique justifiant une action armée en Syrie, Londres assurant qu'elle n'aurait pas lieu avant que les résultats de l'enquête de l'ONU soient connus. La ligne de fracture entre ces cinq pays - Chine et Russie d'un côté, France, Royaume-Uni et Etats-Unis de l'autre - reflète fidèlement les positions de chacun sur le conflit. Les ambassadeurs russe et chinois ont quitté la salle où se tenaient ces consultations à huis clos au bout d'une heure et quart. Les représentants des trois autres pays sont restés un peu plus longtemps mais sont sortis sans faire de déclaration. Selon le gouvernement britannique, le texte devait autoriser «toutes les mesures nécessaires en vertu du chapitre VII de la Charte de l'ONU pour protéger les civils contre les armes chimiques» en Syrie. Ce chapitre prévoit des mesures coercitives pouvant aller jusqu'à une opération militaire. Mais pour le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov, une frappe provoquerait une «déstabilisation supplémentaire de la situation», tandis que l'Iran, autre allié de Damas, a jugé qu'une action militaire «serait un désastre pour la région». Peu de temps après la fin de la réunion, le département d'Etat a fait savoir qu'il ne voyait «aucune issue possible» au projet britannique en raison de l'opposition de la Russie.

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