Nommé Premier ministre le 3 Septembre 2012 par Abdelaziz Bouteflika, Abdelmalek Sellal vient de boucler sa première année à la tête du gouvernement. Interrogés à ce sujet, la société civile trouve «satisfaisant et encourageant» le bilan de Abdelmalek Sellal. Invités à s'exprimer sur le parcours d'une année de M. Sellal à la tête du gouvernement, les représentants de la société civile trouvent que dans l'ensemble, le Premier ministre a réussi à répondre aux attentes du peuple et à la confiance placée en lui par le président de la République. Ils trouvent que malgré les moments difficiles et les événements cruciaux qui ont secoué les pays du Maghreb et le monde arabe, M. Sellal est parvenu à veiller tout d'abord ce qui est essentiel, à savoir la sécurité, la stabilité et la sérénité du pays. Nos interlocuteurs trouvent que sa mission n'était pas du tout facile et ce, par rapport aux troubles qui se sont déroulés à quelques kilomètres de nos frontières. En raison de ses positions opposées aux agendas de ceux qui se sont autoproclamés «tuteurs» du monde arabo-musulman, l'Algérie a essuyé plusieurs «tirs croisés», coups bas et complots, visant à engendrer des troubles afin de déstabiliser le pays. Les «frères ennemis» de l'extérieur ont même tenté, par le biais de certaines parties en Algérie, de mettre en application leur «projet destructif » afin d'atteindre leur sale objectif, en vain. A ce titre, plusieurs représentants de la société civile ont estimé que l'attentat et la prise d'otage de Tiguentourine (In Amenas) était une machination bien calculée et bien préparée pour déstabiliser le pays. Même si l'opération a été menée par un groupe terroriste, la main de l'extérieur en complicité avec des «vermines» en Algérie était incontestable. Ce jour-là, l'affaire de Tiguentourine a dépassé les frontières algériennes, devenant même l'événement du siècle. La situation a pris une autre tournure et s'est aggravée surtout après le refus du gouvernement de céder à la pression de ceux qui demandaient soit de négocier avec les sanguinaires ou de permettre à une force étrangère d'intervenir militairement sur le sol algérien pour mettre fin à la prise d'otages. Fidèle à ses principes, l'Algérie a, par le biais de son Premier ministre et de l'ensemble des autorités civiles et militaires, rejeté toute ingérence dans les affaires intérieures du pays. «Nous ne négocierons jamais avec les terroristes et nous n'accepterons aucune ingérence dans nos affaires intérieures», a répondu M. Sellal. Sans l'aval de quiconque et sans l'aide personne, le gouvernement algérien a pris ses responsabilités d'intervenir pour libérer les otages des mains des criminels. Malgré la difficulté du terrain (site gazier) et la détermination des terroristes d'aller jusqu'au bout, les forces de sécurité algériennes ont réussi à mener avec brio une opération antiterroriste l'une des plus complexes dans le monde. «Mis à part dans les films, nous n'avons pas encore vu une opération similaire à Tiguentourine», a indiqué le président du parti RR (Rassemblement pour la République). Ce dernier a estimé que le président de la République, le Premier ministre ainsi que les forces armés ont réussi à gérer somptueusement cet événement au sens de faire rougir les grandes puissances du monde. Abdelwaheb Djebaili devait ajouter que tout Algérien intègre et nationaliste ne pourrait que lever la tête et être fier de ses dirigeants et de son pays. Sur le plan économique, le Premier ministre a pris le taureau par les cornes et s'est lancé sur le terrain avec courage et détermination pour mettre en application le programme du présidant de la République. Sillonnant les quatre coins du pays, M. Sellal a visité plusieurs wilayas où il a inspecté, inauguré et relancé plusieurs projets socioéconomiques. Durant ses visites, le Premier ministre a multiplié ses conseils aux responsables concernés tout en allouant des sommes colossaux pour donner un second souffle et une nouvelle dynamique au développement du pays. A chaque visite, M. Sellal n'a pas manqué de se réunir avec la société civile pour écouter les doléances des citoyens. Ne trouvant pas d'alibis pour critiquer la gestion du gouvernement et pour jeter le doute et la discorde au sein de la population certaines parties n'ont pas manqué de s'accrocher à la maladie du président de la République. Grâce à sa haute personnalité et son savoir-faire, le Premier ministre a une nouvelle fois réagi aux opportunistes qui voulaient faire de la surenchère et du commerce avec la maladie du président de la République. Il a toujours gardé son sang-froid et n'avait à aucun moment douté du retour de Abdelaziz Bouteflika au pays. En somme, ce n'est pas le hasard qui place «les hommes qu'il faut à la place qu'il faut», ont indiqué les représentants de la société civile. M. Sellal et plusieurs autres hauts responsables ne sont que le produit de l'Ecole nationale algérienne (ENA), ont-ils ajouté. Cette école purement algérienne a réussi à donner à l'Algérie des milliers de cadres en mesure de reprendre le flambeau à tout moment et de hisser très haut la bannière du pays, ont-ils conclu.