«Les portes du ministère de l'Education national sont ouvertes à tous les partenaires sociaux, qui peuvent aider le secteur de l'éducation pour avancer dans son développement». Nous a indiqué une source du département de ministère de l'Education national. Avant d'ajouter que «l'avenir de nos enfants passe avant tout, et pour ce, on est prés à dialoguer avec tous ceux qui peuvent apporter un plus pour le bien de nos élèves». Il a expliqué que l'année scolaire a débuté, selon les normes cette année, et toute perturbation engendrée par l'arrêt de cours, va certainement avoir ses circonstances négatives au plus tard. Dans ce sens, il a souligné que les élèves se sont concentrés après une longue pose des vacances et toute censure dans les programmes n'est pas à leur faveur. Il a reconnu que dans le secteur, il y a quelques problèmes qui nécessitent d'être vus en urgence, mais il ne faut pas ignorer les réformes et les avantages que le secteur a enregistrés ces derniers temps. Le communiqué a signalé la volonté de la tutelle de poursuivre le dialogue comme moyen afin de résoudre les problèmes qui restent à traiter. Tout en appelant à ne pas gêner les élèves par la rupture des cours. Le ministre de l'Education national, Baba Ahmed a assuré autrefois que son département a adopté le nécessaire pour le bon déroulement de l'année scolaire 2013-2014. Le CNAPEST avait appelé à une grève pour revendiquer le règlement de certaines questions d'ordre socioprofessionnel dont la révision des statuts des travailleurs de l'éducation et la réhabilitation des anciens enseignants, exclus de la promotion, car ils ne disposaient pas de diplômes universitaires. Pour rappel, le ministre a reçu hier, dans son bureau les différents partisans de cette grève. Les représentants des syndicats ont été informés de l'état d'avancement du traitement de certaines questions. Le taux de suivi de la grève entamée hier, à l'initiative du CNAPEST, est de 6,77% pour les trois cycles de l'enseignement à l'échelle national. Selon une source du ministère de l'Education national, certains établissements de l'enseignement secondaire en grève hier, ont enregistré 26,37%. Par contre, une faible participation a cette grève a été enregistré pour les cycles primaire et moyen. Selon la même source, 0,33% a été enregistré hier pour le l'enseignement primaire ainsi que 1,84% pour le cycle de l'enseignement fondamental. Malgré les réformes dans le secteur de l'éducation national, à l'instar des augmentations des salaires, les efforts pour régler la crise des logements et autres le secteur des plus sensibles du pays qu'est l'éducation vit une éruption sans précédent suite au constat révélé par les syndicats. Censée être protectrice des minimes droits de chaque enseignant. Si les services concernés ne prennent pas en compte les revendications légitimes des enseignants au sérieux, ce seront les élèves qui seront victimes.