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Les Chélifiens sinistrés depuis 33 ans
Publié dans La Nouvelle République le 09 - 10 - 2013

Le 10 octobre 1980, une date qui restera gravée dans les esprits de ceux qui l'ont vécu. Il en va de même pour ceux qui continuent à subir ses séquelles. Un souvenir qui a marqué les Algériens en général et les Chélifiens en particulier. Il s'agit du violent séisme qui a frappé El-Asnam, actuelle Chlef.
Les Chélifiens commémoreront le 33e anniversaire du tremblement de terre qui a secoué la ville d'El-Asnam ainsi que les wilayates voisines. En effet, le séisme a non seulement remué les plaques tectoniques de la région, mais aussi la vie des 41 651 habitants occupant les 18 316 baraques dont 11 947 ont été cédées. 28 communes sur les 35 que compte la wilaya comptent des habitations en préfabriqué. Chettia, une commune sise à proximité de la ville de Chlef, enregistre le nombre le plus élevé de ce type de construction avec 5 334 habitations réparties sur les 12 zones urbaines. Cela fait 33 ans que ces sinistrés déplorent cette situation si délicate. «Nous réclamons une aide financière digne qui soit faite sur la base d'une étude fiable du marché de la construction», clame un sinistré de Haï El-Badr. Une aide financière a été décidée officiellement par le gouvernement au profit des sinistrés, dix mois après les émeutes qu'a connues la wilaya en avril 2008. Chaque propriétaire d'un chalet bénéficie d'une aide estimée à 70 millions de centimes qui avant qu'elle soit revue à la hausse en 2011 pour atteindre les 128 millions de centimes. Pis encore, elle sera libérée en trois tranches en fonction du taux d'avancement des travaux. Outre cette aide, un prêt bancaire bonifié allant jusqu'à deux millions de dinars. Ils sont quelques centaines de dossiers déposés au niveau des commissions de daïra, et seulement une dizaine de dossiers au niveau des agences CNEP Banque. En conséquence, nombreux sont les opposants à ce dispositif qui ne cessent de réclamer un relèvement de cette aide financière qui devrait être en adéquation avec les attentes des citoyens. Aucun responsable n'a daigné satisfaire leurs revendications qui, selon eux, sont légitimes vu la dégradation continue du cadre de vie et l'augmentation du nombre de cancéreux. Tout cela est lié sans doute à l'état lamentable de ces baraques et à l'amiante, une matière toxique que contiennent leurs murs. Selon les spécialistes en la matière, cette matière dangereuse est considérée comme étant un facteur causant plusieurs types de cancer et bien d'autres maladies très graves, d'une part. D'autre part, nombreux sont les établissements scolaires, voire universitaires, en préfabriqué, qui ont été reconstruits en dur avec un taux avoisinant les 90%, selon les pouvoirs publics. Or, ces chiffres sont bien loin de la réalité constatée sur le terrain. Il est à signaler que des élèves continuent de suivre leurs cours dans des classes en préfabriqué à l'image des lycées Colonel-Bougerra et Es- Salem de Chettia. On cite le cas du lycée Elkhawarismi, sis à Chettia, où le préfabriqué cohabite avec le dur. Sachant que ce dernier a été refait en dur sans pour autant démolir les locaux en préfabriqués. Pourquoi les reconstruit-on en dur si l'on ne démolit pas les anciens locaux en préfabriqué ? Tout compte fait, il est temps pour les responsables et les élus de se pencher sur la question. La situation perdure, rappelons-le, depuis 33 ans, alors que la majorité des sinistrés de Boumerdès qui occupaient les chalets ont été relogés en un temps record. Les citoyens occupent 33 années après ces douloureux évènements les mêmes baraquements. Le constat fait indique nettement que le citoyen faute d'une application des mesures prévues continue de vivre le même calvaire. À titre d'exemple, le citoyen né à la date du 10 octobre 1980 a déjà effectué son service national, obtenu, pour certains, son diplôme au sein d'une université ou d'un institut ou se trouve actuellement à la tête d'une société ou tout simplement chômeur. On peut finalement avouer que le retard considéré pour permettre au sinistré de construire sa maison en dur est à l'origine de cette naissance et la création de beaucoup plus de bidonvilles aux extrémités des zones sinistrées. Que ce soit en zones urbaines ou rurales, la situation est la même, et rien n'a finalement changé. Le passage à travers la wilaya de Chlef ne fera aucune différence entre les bidonvilles, l'habitat précaire et le préfabriqué.

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