Le premier secrétaire du FFS, Ahmed Batatache, qui a présidé samedi à Bordj Bou-Arréridj les festivités marquant la célébration du 50e anniversaire de la création du parti, a rappelé que le combat de ses militants pour la liberté, n'a jamais cessé depuis 50 ans. «Le FFS est toujours dans l'opposition afin de réaliser l'idéal pour lequel des millions d'Algériens sont morts : la Liberté», dira-t-il en ajoutant que le FFS a refusé de descendre dans la rue pendant le printemps arabe. «Nous voulons un changement politique du système qui se fera loin du sang et de la violence», souligne-t-il. «Même en 1963, le FFS n'a pas appelé à la violence, il s'est défendu», a-t-il rappelé. «Pour ce changement, il faut un consensus politique national et aucune condition préalable n'est posée», a encore indiqué le premier secrétaire du FFS qui invite les acteurs de la scène politique et le pouvoir à y participer. «C'est la seule solution pour dépasser cette stagnation et de protéger le pays contre les dangers qui le guette», a-t-il précisé. M. Batatache a annoncé l'organisation d'une conférence nationale sur l'énergie le 31 octobre et le 1er novembre prochain. « L'importance de ce dossier mérite lui aussi un large débat sur le fond». Le premier secrétaire du FFS a renouvelé l'appel à la réhabilitation des anciens militants et cadres du parti, arrêtés et emprisonnés en 1963 puis libérés en 1965.