Une table ronde intitulée «50e anniversaire de la publication des œuvres de deux écrivains hispano-américains Julio Cortazar et Mario Vargas LIosa» a été organisée, hier, à l'Institut Cervantès d'Alger, dans le cadre de la 18e édition du Salon international du livre (Sila) qui se tiendra à Alger du 30 octobre au 9 novembre prochain. Cette rencontre s'est tenue en présence de la directrice de l'Institut Cervantès d'Alger, Raquel Romero Guillemas, et de nombreux chercheurs, professeurs et étudiants. Plusieurs professeurs espagnols et spécialistes en littérature hispano-américaine, Francsico Tovar, Ina Salazar et des journalistes algériens, Youcef Saïah et Azzouz Nourredine, ont assisté à cette conférence qui vise à présenter l'œuvre «La Rayuela» de l'écrivain argentin Julio Cortazar et «La Ciudady los perros» ou «la ville et les chiens» de Mario Vargas LIosa (1963-2013). Dans son intervention sur le roman «La Rayuela» de Julio Corazar, le professeur à l'Université de Barcelone, spécialiste en littérature hispano-américaine, Francisco Tovar Blanco a précisé que la Marelle (Rayuela en espagnol) est l'une de ces œuvres qui a fait un boom latino-américain. «La Rayuela est un livre fantastique et plein de fantaisies, ces fantaisies reconnues par des écrivains en Argentine au début du 20e siècle et quand j'ai lu ce livre, j'étais très surpris parce qu'il avait une autre ligne littéraire que je connaissais», a-t-il avoué. Avant d'enchaîner : «La Rayuela est un roman très significatif, il est sans doute l'un des plus beaux hommages rendus par un Argentin à la capitale française.» Evoquant la vie de l'écrivain, le conférencier a précisé, en outre, que Julio Cortazar est un écrivain argentin, né le 26 août 1914 à Bruxelles, de parents argentins, il est professeur de littérature française à l'université de Cuyo, «considéré comme un écrivain engagé, il est aussi poète, il a son actif plusieurs œuvres comme «Les armes secrètes» et des poèmes infantiles comme le fameux poème qu'il a dédié à l'Italie», a-t-il ajouté, indiquant encore qu'il a découvert le surréalisme à l'époque où il n'avait pas encore terminé ses études à l'université de Buenos Aires. Ina María Salazar, traductrice, spécialiste en littérature hispano-américaine, actuellement est en charge de la révision de la traduction de toute l ́œuvre de Vargas Llosa en français, a de son côté évoqué le roman « La Ville et les chiens » (La ciudad y los perros) de l'écrivain péruvien Mario Vargas Liosa. Elle précisera à ce propos que cette œuvre est le premier roman de l'écrivain pour lequel il a reçu le prix de littérature en 2010. «Ce roman a marqué profondément la littérature péruvienne, il est considéré comme l'œuvre du boom latino-américain. «En lisant cette œuvre, l'écrivain nous invite à exploiter divers genres littéraires de la réalité péruvienne, dans cette œuvre, Mario Vargas Llosa tisse l'histoire individuelle et collective de l'homme», a-t-il ajouté dans ce sens.