La réunion plénière convoquée à l'initiative du président de l'APC de Sidi M'hamed, Zénasni, pour ce mardi 21 janvier 2014, dont l'objectif était de débattre du budget de fonctionnement de l'année en cours, puis, des grands axes de la feuille de route à retenir pour les projets concernant l'essor de la circonscription, a été boycottée par les principaux meneurs et leurs fidèles auxiliaires. Une bonne partie des membres élus de l'assemblée du 9 décembre 2013 ne serait pas venue pour d'obscures raisons. Parmi les élus FLN, Zouheir Belkadi voulant répondre à la convocation aurait été menacé et a décidé de déposer sa démission. Un autre élu du FLN Halim, aurait été agressé par ce qui semble être un élu FLN, car, reconnu en tant que tel par Bourouina qui a bien voulu nous commenter cet incident en affirmant que ses « militants seraient contre tout éclatement de son groupe ». Après 8 mois de « guerre des tranchées comme en 14 » s'étant matérialisée par le maintient des revendications réclamant la destitution du maire par la voie d'un retrait de confiance qui juridiquement s'avère impossible au regard des formulations telles que présentées par la ligue formant les 16 récalcitrants + 1 (Bourouina). Les membres de la dite ligue s'est au fil du temps effritée en 02 factions. C'est ce qui a fait dire à Zénasni qu'il disposerait d'une nouvelle majorité pour faire voter le budget de fonctionnement. Des élus non impliqués dans les conflits d'intérêts personnels se seraient t désolidarisés des « élus »meneurs, et seraient disposés à collaborer avec Zénasni, ce qui expliquerait que certains aient perdu leur sang froid pour en venir aux persuasions musclées. En tout état de cause, à effet, une plainte selon nos informations aurait été déposée auprès des autorités de tutelle, et auprès du commissariat de la circonscription de Sidi M'hamed immédiatement après la clôture de la plénière qui n'a pas pu se tenir en l'absence d'un quorum. Les « élus » protestataires étaient pourtant bien présents, au premier étage de l'Apc, juste devant la porte de la salle où devait se tenir les travaux. A quelles fins ?? Après l'appel fait par le P/Apc consignant sur procès verbal les membres de l'assemblée présents, et absents, la séance a été aussitôt levée afin de reconvoquer les « élus » pour le 28 janvier 2014 conformément aux procédures que dicte le Code communal. Ce qui choque, c'est la désinvolture des « élus » contestataires face à leurs insouciances à faire perdurer une crise qui pour l'essentiel pénalise les habitants de Sidi M'hamed, ainsi que les travailleurs qui ont reçu leurs payes ce mois ci in extrémiste avec plusieurs jours de retard. « Il aura fallu l'intervention du Wali délégué pour débloquer les fonds manquants pour que les travailleurs aient leurs salaires » selon des employés de la mairie. Cette manière de faire en prenant les travailleurs en otages et tout le fonctionnement d'une Institution républicaine est inacceptable selon les commentaires faits par plusieurs citoyens : « ne comprenant pas pourquoi les autorités de tutelle ne nomment pas un administrateur, ou le cas échéant ne prennent pas les mesures qui s'imposent pour débloquer une situation devenue intolérable » en empêchant un maire de se reconstituer une nouvelle équipe s'il possède les recettes juridiques, d'autres élus plus soucieux du bien être de la collectivité, que de certains intérêts bassement personnels et matériels. Nous avons appris de sources bien informées généralement qu'une brigade économique sera dépêchée à l'Apc pour des investigations poussées dans la semaine en cours, et qu'un vice président a été convoqué par la gendarmerie nationale pour être entendu durant toute la journée de mercredi dernier, suite, croyons savoir à une plainte déposée par le maire en exercice. L'important pour les citoyens qui suivent de près le déroulement des affaires de leur commune est que les autorités de tutelle assurent le bon fonctionnement d'une Institution citoyenne avant tout, puisqu'elle est le forum de la démocratie. L'ancien Code communal de 1990 a été réaménagé pour échapper aux blocages des assemblées élus, à la mise en minorité du président de l'Apc, en évitant les différents facteurs déstabilisateurs émanant des élus, ou de chevauchement des compétences entre l'administration et l'exécutif communal. Malgré la richesse et les moyens juridiques mis à la disposition des élus par le nouveau Code communal, le statut d'élus pour certains est toujours perçu comme un sauf conduit pour exercer des chantages avec en arrière fond des intérêts privés aux citoyens décidemment lassés de subir les contrecoups des incompétences de ceux qui sont chargés de rendre meilleur leur quotidien. Zénasni, qui a bien voulu recevoir la Nouvelle République, se dit serein. Il nous affirme : « je travaille comme vous pouvez le constater le plus normalement du monde et je fais en sorte de mettre en place des projets tout en favorisant de meilleures entrées fiscales qui nous procureront davantage de possibilités d'investissements. Ma porte est ouverte à tous les citoyens qu'anime la volonté d'aider l'Apc à évoluer. » Pour l'instant, il semble que c'est l'article 107 du Code communal qui est privilégié. En attendant, bien des citoyens réclament aux indus occupants faisant la sourde oreille siégeant à l'assemblée de Sidi M'hamed de démissionner ne serait ce que parce qu'ils n'ont pas le droit de s'y trouver, à plus forte raison que le maire, mis à part ses convictions politiques est lui bel et bien un enfant de Sidi M'hamed.