La direction de campagne du candidat Ali Benflis dénonce avec vigueur la «partialité» de la télévision publique dans le traitement de l'information liée à la présidentielle du 17 avril prochain. Le directeur de campagne Abdelakder Sallat a relevé le manque d'objectivité de l'ENTV dans la présentation de l'information relative au candidat Benflis. «L'opinion publique a relevé le comportement marqué du sceau de la partialité et du parti pris émanant de la télévision publique qui a délibérément adopté une attitude discriminatoire à l'endroit du candidat indépendant Ali Benflis», a-t-il souligné. Le directeur de campagne fait état en effet de la partialité avérée dans le traitement des travaux de certaines formations politiques qui ont décidé d'apporter leur soutien à Benflis. «Les commentateurs de la télévision publique ont sciemment omis de citer le nom du candidat affublé étrangement du qualificatif «un autre candidat», a-t-il dénoncé, affirmant que «cette entorse aux règles élémentaires de l'éthique et de la déontologie et cette violation des sujétions de service public s'ajoutent à la couverture à minima dont a fait l'objet le candidat indépendant Ali Benflis lors de sa déclaration de candidature le 19 janvier dernier». Pour Abdelkader Sallat, «de telles pratiques sont de nature à introduire une suspicion légitime sur la volonté de certains médias publics à respecter le droit à l'information du citoyen, et à adopter le principe de la neutralité et de l'impartialité dans la perspective du prochain scrutin présidentiel». La direction de campagne condamne et rejette ces pratiques et prend à témoin l'opinion publique sur le fait que de tels agissements constituent une menace sur la crédibilité et la transparence de la prochaine élection présidentielle». Ali Benflis n'est pas le premier à dénoncer le parti pris des médias publics dans le traitement de l'information liée à la présidentielle. D'autres risquent de le faire tant les médias publics se lancent carrément dans une campagne qui ne dit pas son nom pour le 4e mandat en faveur du président sortant, Abdelaziz Bouteflika.