Pas moins de 186 000 éléments de la Sûreté nationale sont mobilisés depuis le début de la campagne électorale pour l'élection présidentielle 2014. D'énormes moyens humains et matériels ont été encore renforcés pour le jour «J» avec un renfort supplémentaire et un dispositif spécial pour la sécurité de la capitale et les wilayas limitrophes. Qualifiant l'évènement de «très important pour l'avenir du pays» le directeur de la sécurité publique de la Sûreté nationale, contrôleur de police, Aïssa Naïli, a assuré, hier lors d'une rencontre avec la presse à l'école supérieure de police Ali-Tounsi que le département du général-major Abdelghani Hamel a mobilisé tous les moyens nécessaires et mis en œuvre toutes les mesures adéquates pour le bon déroulement de l'élection présidentielle. Cette mobilisation a été répartie, explique le DSP, sur trois étapes: la campagne, le jour «J» et l'après élection. Pour ce qui est du dispositif consacré à la campagne électorale, le représentant de la DGSN a estimé que la couverture sécuritaire et les opérations de sécurisation ont été «très satisfaisantes à tous les niveaux». Abordant la deuxième étape de mobilisation des services de police s'agissant du jour de scrutin (aujourd'hui) et jusqu'à la fin de l'opération de dépouillement, la Sûreté nationale est chargée de la couverture sécuritaire de 4 600 centres de vote sur tout le territoire national comptant 27 582 bureaux dépendant du secteur de la police. Il s'agit, également, de la sécurisation des alentours de ces centres, des lieux publics, des gares routières et les voies de communication et ce, afin de «garantir de meilleures conditions sécuritaires pour le déroulement du scrutin», a expliqué M. Naïli rappelant les instructions du directeur général de la Sûreté nationale dans ce sens. Il a, de même, souligné que le dispositif mis en place concerne toutes les régions du pays pour une sécurité optimale des personnes et des biens et ce, en accordant une attention particulière à la sécurité de la capitale et sa périphérie et un renforcement supplémentaire du dispositif appuyé par une surveillance aérienne permanente par des hélicoptères de la Sûreté nationale. Pour ce qui est de la troisième étape pour le dispositif de la DGSN, elle concernera l'après élection, soit après l'annonce des résultats. En effet, l'institution semble prévoir un dispositif adapté aux différentes situations qui peuvent subvenir. Les forces de sécurité et de l'ordre public ont prévu donc des ripostes proportionnelles en cas de dérapage ou autres menaces. L'officier supérieur a, par la même occasion, mis l'accent sur la nécessité de la contribution des citoyens au profit de la sécurité nationale. Il a, dans ce sillage, lancé un appel à la population afin de prendre conscience de la sensibilité de la conjoncture et «d'éviter toute manipulation ou discours provocateur pouvant entraîner un dérapage ou atteinte à leur sécurité ou à l'ordre public». Le DSP a, quand-même, assuré que les unités opérationnelles de la Sûreté nationale sont instruites pour une meilleure gestion de toutes les situations et au respect des droit de l'Homme dans la gestion des foules s'il en existe. En somme, la DGSN promet la mobilisation de tous les moyens pour une sécurité optimale d'ici à la fin de la fièvre de l'élections présidentielle.