A la rue Montera-Mahieddine, des familles sont en danger, menacées par l'écroulement de l'immeuble qu'elles occupent, et ce, dans l'indifférence totale. Nos responsables qui ont le délire facile ne manquent pas de toupet pour calmer les foules qui vivent des conditions très difficiles dans la wilaya de Mascara, où des engagements jamais tenus sont régulièrement distribués comme des bons points pour édulcorer les esprits cohabitant dans la précarité la plus abominable, où la mort guette ces derniers au jour le jour. Au 11 rue Montera-Mahiedine, une ancienne habitation menaçante ruine qui juxtapose la «Mosquée El- Moubayaa», communément appelé «Sidi Hacene», le père de famille Chalabi Rachid, un ancien cadre des douanes et ses trois garçons qui résident dans une incontestable mansarde où subsistent serpents, rats et autres animaux asociaux, le tout ceinturé dans une odeur écœurante qui flotte dans l'air effroyablement suffocante à vous couper le souffle. L'escalier, à l'exemple de l'ossature menaçant ruine, digne des spectacles d'épouvante où les mar-ches conduisant au palace demeurent délabrées, tremblotantes en plusieurs endroits et font peur à la famille Chalabi, pour escalader la dangereuse rampe, et ce, pour arriver au minuscule taudis de misère sis au premier étage où ils sommeillent tels de misérables sans-patrie. La famille Chalabi Rachid, qui attend depuis 2001, une solution à ce problème insoluble de logement dans la wilaya qui perdure, où ce dernier a déposé un dossier sous le numéro 3800 en date du 30/06/2001 au niveau de l'Assemblée populaire communale, service des logements, a vu un silence radio, où chaque année les services concernés se déhanchent pour marquer les sinistrés comme une sorte de bétail, beaucoup de bruit pour rien. A la rue Montera-Mahieddine», des familles en danger, menacées par l'écroulement de l'immeuble qu'ils occupent, un danger omniprésent qui guette ces familles de la troisième souche de la société algérienne où l'angoisse, la crainte et la peur se dessinent sur les visages, où une dame d'un certain âge rencontrée sur le lieu maudit, espère toujours un geste libérateur des décideurs qui sont autour de la table. Les séquelles des diverses maladies sont visibles sur leurs visages, qui ont littéralement foudroyé la plupart des occupants des lieux, notamment les enfants de Chalabi Rachid, qui présentent à l'œil nu le stress et les effets vérifiables des conséquences de l'injustice des hommes qui dure depuis plus de quatorze années. Ceux qui ont distribué généreusement des logements et autres appartements à des personnes qui ont pratiquement tout aliéné à des montants faramineux ces prévisions de l'Etat providence tombées du ciel. On espère malgré ces abjectes méprises commises des autorités qui ont foulé le sol de la wilaya à l'encontre des plus démunis et qui sont réellement dans le besoin pour un logement décent ont été injustement roulés des différentes listes placardées où le hit des préférences et autres tribalismes, où les corporatismes sont légion dans une wilaya livrée aux quatre vents. Les services concernés par cette question sont au courant. En 2003, alors que l'ex-wali, actuellement a Guelma, M. Larbi Merzoug, qui, honnêtement, n'a rien réalisé pour éviter la catastrophe des citoyens squattant ou plutôt habitant les immeu-bles menaçant ruine, a saisi par correspondance numéro 346/2003 via son chef de cabinet, un certain Ramdani, le président de l'Assemblée populaire de la commune de Mascara, lui signifiant ou plutôt lui évoquant de se soumettre au décret exécutif N°42/98 du 01/02/1998,pour reconsidérer le cas de M. Chalabi Rachid. Une combine pour se dérober des attentes des citoyens qui sont ballottés dans ces histoires de précarité et qui se pratiquent à l'heure où nous mettons sous presse. De la poudre aux yeux ! L'information encore une fois à l'épreuve. Au sujet des logements vétustes, il faut dire que nous n'avons pas bénéficié de toutes les facilités par les directions concernées pour mener à bien notre mission d'informer où toutes les portes demeurent «fermées», et ce, sur injonction, parait-il, des donneurs d'ordres dans une wilaya où des scandales commencent à faire surface ces derniers temps, et on se demande où s'achemineront les choses. A plusieurs reprises, nous avons tenté de joindre le chef de daïra, le Duch et le Ctc pour nous apporter des éléments d'information. Mais en vain. Parmi les responsables cités, on a constaté que pour se faire voir ou plutôt pour se montrer au premier plan devant une certaine caméra de télévision à prendre avec des pincettes, ils demeurent les premiers à s'exposer pour raconter des bévues incompréhensibles pour médire la troisième couche de la société algérienne, en se lavant les mains de toutes les responsabilités pouvant survenir au coin de la rue et autres maisons menaçant ruine. Ce n'est pas sérieux de la part de certains garants grassement payés par l'Etat et qui persistent dans les promesses non tenues au cours des différentes prises de contact et autres surprises-parties du genre ‘réception des citoyens', aménagé une fois par semaine, paraît-il, dans les dédales de certaines institutions qui n'ont clairement aucune prise de décision sur des questions fondamentales qui touchent directement ou indirectement les préoccupations des administrés. Le casting de la bureaucratie est presque parfait. La solution ! Elle revient comme un leitmotiv.Mais elle ne surgit de nulle part. Les instances concernées, c'est-à-dire le wali de la wilaya concerné au premier chef par cette affaire, n'ont pu être touchées. Certaines zones d'ombre n'ont pu être éclaircies en conséquence, alors que certaines informations au niveau de la wilaya font état d'attributions de logements à des personnes hors wilaya. Si l'information s'avérera exacte, et qu'on n'a pas pu vérifier, vu le black-out imposé, les conséquences seront fatales au vu des populations originaires de la région et qui ont été évincées injustement des différentes listes. Le cercle vicieux est pour le moment l'unique expression pour qualifier les agissements de certains responsables directement concernés par ces affaires contraires à la défense des droits de l'homme qui demeurent piétinés et bafoués par des cols blancs. Le péril est juste là, au 11 rue Montera-Mahieddinne. Tout près. Avis aux responsables en cas de mort d'hommes ! Dont acte.