Des dirigeants universitaires, des décideurs et experts du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord (région MENA) spécialisés dans l'enseignement supérieur ont examiné, pendant deux jours en Tunisie, les questions en rapport avec l'assurance qualité et la gouvernance dans les institutions académiques et identifié les moyens à même d'avancer les reformes dans ce secteur, a indiqué, samedi, le Centre pour l'intégration en méditerranée dans un communiqué. Le Centre précise que la rencontre qui a lieu les 12 et 13 juin à Tunis, porte sur le lien entre l'assurance qualité et la gouvernance, et vise de permettre aux dirigeants d'université et aux décideurs de passer de la vision à l'action en ce qui concerne la gouvernance efficace et les mécanismes d'assurance qualité. «Cet événement est organisé conjointement par la Banque mondiale et le Centre pour l'Intégration en Méditerranée en coopération avec le ministère tunisien de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique, des Technologies de communication et d'information, en partenariat avec l'Union tunisienne de l'industrie, du commerce et de l'artisanat (Utica), le British Council et l'Institut français de Tunisie», ajoute le communiqué. Le directeur des opérations à la Banque mondiale, Gérard Byam, a indiqué que «La question de la gouvernance des universités est particulièrement pertinente dans la région MENA, région dans laquelle le taux de chômage des jeunes est le plus élevé au monde (21% dans le Moyen-Orient et 25% en Afrique du Nord) et où les diplômés avec au moins un diplôme de premier cycle universitaire constituent près de 30% des chômeurs», souligne la même source. Ont participé à la rencontre, des représentants du réseau des 100 universités de la région MENA, des agences d'assurance qualité, des décideurs spécialisés dans l'enseignement supérieur ainsi que des experts régionaux, européens et internationaux, précise le centre pour l'intégration en Méditerranée.