Le port sec en réalisation dans la commune de Tixter, dans la daïra d'Aïn Taghrout (Bordj Bou-Arréridj) est en bonne voie d'avancement de travaux et sera réceptionné à l'aube de 2015,a indiqué hier le responsable du projet, Foued Ismaïl. Idéalement situé à moins de 20 km de Bordj Bou-Arréridj, à 30 km de Sétif et à 10 km de l'autoroute Est-Ouest, ce port sec, qui s'étend sur une superficie de 20 hectares, est considéré comme un prolongement naturel du port maritime de Béjaïa. Outre de servir de lieu de stockage des marchandises, il permettra, grâce au guichet unique qui y est prévu, de réaliser sur place toutes les opérations traditionnellement effectuées au port maritime comme les dédouanements, les facturations et le contrôle de la qualité entre autres, a souligné le même responsable. Doté d'une autorisation-programme (AP) de 3,5 milliards de dinars, ce port sec servira, à terme, de pôle logistique à même de désengorger le port commercial de Béjaïa. Il devra accueillir, après extension, près de 500 000 conteneurs/an et quelque 20 millions de tonnes de produits non conteneurisés. L'infrastructure aura également pour vocation de faire intervenir le mode de transport ferroviaire pour l'acheminement de marchandises vers les Hauts-Plateaux, selon M. Ismaïl. Ce responsable a insisté sur le fait que le futur port sec de Tixter présente surtout l'avantage de favoriser le développement du transport de masse de marchandises en utilisant le mode de transport le plus sécurisé et le moins polluant puisque les axes routiers, notamment celui reliant Béjaïa à Bordj Bou-Arreridj, sont saturés par un important flux de circulation. De plus, l'exploitation de ce projet, qui devra générer plus de 3 500 postes de travail entre emplois directs et indirects, permettra aux entreprises portuaires de disposer de plus d'espaces de stockage et de réduire substantiellement les délais d'attente des navires en rade, les surestaries coûtant quelque 10 000 dollars par jour, a conclu le même responsable.