Le Qatar a multiplié ses attaques durant ces derniers jours contre les dirigeants égyptiens, les qualifiant de «putschistes» et de pouvoir illégitime. Cet état de fait intervient après la dernière sortie du représentant égyptien au niveau de la Ligue arabe accusant le Qatar de soutenir le terrorisme. Répliquant aux accusations du représentant égyptien, le Qatar a rappelé son ambassadeur au Caire. Ne s'arrêtant pas là, Doha a remobilisé sa station de télévision satellitaire Al Jazeera, tirant à boulets rouges sur le président Abdelfattah Al Sissi. Les dirigeants qataris n'ont pas apprécié qu'ils soient montrés du doigt par le représentant égyptien, les accusant de soutenir le terrorisme. Pourtant, l'aide apporté par l'émirat du Qatar aux groupes islamistes armés est un secret de polichinelle. Le monde entier sait que plusieurs pays dont le Qatar ont procédé au recrutement et au financement des groupes terroristes islamistes. Les Etats-Unis étaient les premiers à constater cet état de fait pendant la guerre menée contre l'organisation criminelle d'Al-Qaïda dirigée par Oussama Ben Laden en Afghanistan. Par le biais de ces «mercenaires-journalistes» recrutés par la station de télévision Al Jazeera, les dirigeants du Qatar ont joué un rôle important dans la guerre opposant les Américains et les talibans afghans. Au mois d'octobre 2001, le secrétaire d'Etat américain Colin Powell n'a pas manqué de faire des remarques à l'émir du Qatar sur le traitement de l'information par Al-Jazeera sur les combats opposant les militaires US avec les hommes de Ben Laden. Sous prétexte de couvrir l'évènement en Afghanistan, les «journalistes» d'Al Jazeera informent les combattants talibans sur l'avancée et sur les lieux où se trouvaient les marines américains. A cette époque, le président américain, George W. Bush aurait même envisagé de bombarder le siège d'Al-Jazeera à Doha avant d'en être dissuadé par le Premier ministre britannique Tony Blair. Le soutien aux groupes armés islamistes a donné plus célébrité à cette Chaîne, redevenant la première station du continent, suivie par plus de 50 millions de téléspectateurs arabes. Durant les années 1990 en Algérie, la même Chaîne a été un «grand plus» pour les militants du Front islamique dissous et pour les criminels du GIA, GSPC, AIS et les autres groupes armés islamistes. Les plateaux de télévision d'Al-Jazeera à Doha étaient de véritables tribunes de propagande pour les intégristes islamistes qui tiraient à boulets rouges sur le pouvoir algérien et surtout sur les forces de sécurité. Ne s'arrêtant pas là, Al- Jazeera a ouvert un autre plateau en Grande-Bretagne, permettant aux sanguinaires islamistes de mener une guerre médiatique sans merci contre l'Algérie. Même le criminel Abou Katada a profité pour donner des fatwas, légalisant le «djihad» en Algérie. Parmi ces «fatwas », Abou Katada, l'émir d'Al-Qaïda en Europe a demandé aux «djihadistes» islamistes de tuer les militaires et les journalistes. «Non seulement, vous êtes obligés de tuer ces mécréants, mais en plus l'islam vous permet d'égorger leurs fils et leurs familles», a lancé Abou Katada sur les écrans d'Al Jazeera. Lors des événements dudit «printemps arabe», Al-Jazeera a réussi également à mobiliser les milliers de militants-révolutionnaires que ce soit en Tunisie, Libye, Yémen et Syrie. Pendant cet événement, le petit pays du Qatar redevenu très «grand» grâce à ses richesses a réussi de mettre dans sa poche l'organisation de la Ligue arabe. A l'exception de trois pays, l'Algérie, le Liban et l'Irak, le Qatar a mis «main basse» sur l'ensemble des dirigeants des autres nations arabes. Sans le travail fourni par les dirigeants de Doha, le Conseil de sécurité n'aurait jamais voté une résolution en Libye. Cet état de fait a permis à la France et surtout à l'Otan de détruire le pouvoir libyen. Actuellement, le Qatar, aidé bien sûr par plusieurs autres pays, continue d'aider les groupes islamistes en Syrie. En somme, les nouvelles accusations de l'Egypte envers le Qatar n'ont pas été appréciées par les dirigeants de Doha. Depuis cet état de fait, Al Jazeera s'adonne à une véritable guerre médiatique contre le pouvoir dirigé par Abdelfattah Al Sissi. Comme d'habitude, les «journalistes» d'Al Jazeera ont utilisé leurs collaborateurs dans le monde, une façon pour donner plus de crédibilité à leurs mensonges. Ces pseudos-experts en politique réfugiés en Grande-Bretagne, Turquie et en France, donnent des réponses et des analyses sur mesure, aux questions des responsables d'Al Jazzera. Pour ces derniers, le terrorisme islamiste a été créé, diabolisé et utilisé par les dirigeants des pays arabes qu'ils qualifient de dictateurs. C'est ce qu'on appelle du n'importe quoi.