Suite au mouvement de protestation engagé par les étudiants de français de l'ENS de Laghouat pour que les eneignants pardonnent aux deux értudiantes qui ont triché, se sont ces derniers qui engagent un bras de force pour qu'aucune pression ne soit faite sur eux et d'incident de démissioner en bloc et ils expliquent leur geste. Le tumulte vécu par l'école normale supérieure (l'ENS) de Laghouat depuis la rentrée universitaire 2014/2015 ne semble pas prendre fin. La principale revendication des étudiants était la signature du contrat de travail qui selon leurs appréciations et c'est à juste titre la garantie d'un emploi à la fin des études. Après 23 jours de protestations et de grèves Le ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique accorde une suite favorable à leur revendication. Cette crise n'a pas connu son épilogue. La majorité des étudiants reprennent les cours. Par contre d'autres ne se contentant plus des résultats acquis créent des mouvements de protestations sporadiques. Ceci gênera bien entendu la progression pédagogique. Le département de langue française a été le plus touché par ces mouvements de protestation qui ont ciblé en particulier l'administration et les enseignants non complaisants. L'encadrement qui ne répondant pas aux multiples provocations et aux excès de zèle de certains étudiants se posent des questions: Ces étudiants «protestataires» qui ont créé une atmosphère intenable et inconvenante à l'accomplissement de toute tache procurée à l'enseignant ? Que cherchent-ils à travers ces revendications injustifiables répétitives ? Sont- ils conscients de conséquences prévues? Est-ce qu'il y a un objectif inavoué ? Est-ce qu'il y a une partie de bras de force qui est engagée ? Et pourquoi ? En fait les protestataires réclament la révision de leurs notes et leurs augmentations. Pire encore ils engagent un mouvement pour tenons-nous bien l'absolution des sanctions prononcées à l'encontre de deux étudiantes prises en flagrant délit de tricher. Pour accentuer la pression sur l'administration et la direction pédagogique du département: ils se sont faits aidé par une organisation estudiantine. C'est ainsi qu'est conçu le précepte de l'honnêteté chez les futurs enseignants, telle est notre première conclusion. Or, le chef de département Tayeb Bader qui est connu pour son sérieux et sa rigueur dans son travail refuse d'attribuer les notes a tort et à travers, son attitude vis-à-vis les notes est relative au niveau réel de l'étudiant. A cet égard, le chef de département ainsi que 15 autres enseignants au département de français, ont pris la décision de démissionner de leurs postes, refusant de travailler dans des conditions qui bloquent l'avancement et la réussite de l'école. Pour rappel l'ENS de Laghouat est venue pour combler un déficit flagrant en matière d'encadrement des classes pédagogiques, surtout pour l'apprentissage de la langue française. Serait-il logique qu'un établissement pourvoyeur du sud du pays risque de disparaitre à cause d'un duo perturbateur estimant l'ascension et le succès en trichant et sans fournir le moindre effort ?