Les groupements d'intervention et de neutralisation de la Gendarmerie nationale (GIN), déjà opérationnels depuis deux années au niveau des groupements d'intervention et de réserve (GIR), sont en charge de nouvelles missions. En effet, le département du général-major Bousteila, a décidé de confier de nouvelles missions à ces unités d'élite et surtout d'élargir leur champ d'action. Depuis quelques semaines déjà, les GIN, dont la mission principale était la lutte contre le terrorisme et les atteintes majeures à la sécurité publique, sont progressivement mobilisés au profit des besoins des brigades territoriales afin de contribuer à la sécurité publique ainsi qu'à la préservation de l'ordre public. Contacté par nos soins, le lieutenant-colonel Abdelhamid Kerroud, responsable de la communication au commandement de la GN a expliqué que ces unités formées par les DSI (Détachement spécial d'intervention) ont été créées pour intervenir dans les situations de crise aux côtés des DSI et des GIR dans un premier lieu, puis orientées progressivement vers d'autres missions sur le terrain. Citant un exemple à partir de la wilaya où il se trouvait, le lieutenant-colonel a indiqué que les GIN sont actuellement mobilisés pour lutter contre pillage de sable à Jijel. Il dira que ces unités pourront intervenir lors des troubles à l'ordre public ainsi que lors des opérations de grande envergure ciblant les noyaux durs de la criminalité. Les groupes criminels et les gangs spécialisés sont, également, la cible des GIN dont les missions s'élargissent davantage. Ces groupements d'intervention et de neutralisation sont devenus donc un nouveau renfort pour les brigades territoriales desservies déjà par les SSI depuis quelques années. Il s'agit, note-on, d'un renfort à la fois préventif et répressif d'autant plus que la conjoncture sécuritaire connaît de multiples mutations et de nouvelles exigences.
