A force d'entendre un seul discours, usant à la longue et qui tourne souvent au ridicule, on a compris que le football local ne verra jamais les lueurs du bout du tunnel. Encore moins, une seule lueur d'espoir tant que ces présidents de pacotille, médiocres discoureurs, continuent de «régner» en usant du même langage, décousu et qui trahit leur envie de rester éternellement à la tête de leur club. Combien de fois ne les a-t-on pas entendus promettre monts et merveilles à la fin de chaque exercice mais des promesses qui s'écroulent comme des châteaux de cartes une fois le nouveau championnat enclenché ? Alors que le championnat actuel peine à rendre son verdict, et que tous les clubs sont à la fois concernés par le titre et par la relégation, les mêmes présidents, convaincus que leurs discours sont toujours d'actualité et qu'ils pourraient les faire avaler aux supporters, reviennent avec les mêmes mots, les mêmes phrases pour promettre de monter un «Barça» à l'algérienne et, partant, rafler tous les titres. Bien évidemment, ils restent au stade des discours puisque chaque année, leur club souffre le martyr pour se maintenir parmi l'élite. Ne ferait-il pas mieux de se taire que de radoter les mêmes mensonges uniquement pour préserver leurs intérêts. Leur jeu, malsain sur les bords, est connu de tous et il fait même pignon sur rue mais, paradoxalement ils sont toujours là, indéboulonnables et indétrônables. Quelques mots seulement qu'ils débitent chaque fin de saison leur permettent de se tirer d'affaire alors qu'ils sont très contestés, voire même abhorrés. Faisant fi de toutes les règles sportives, ils reviennent à la charge, avec les mêmes propos qui leur ont permis de tenir si longtemps et de résister à toutes les tempêtes. Leur longévité à la tête de leur club, ils ne la doivent qu'à leur phraséologie et qu'à ses quelques mots qu'ils ont appris par cœur. Drôles de présidents.