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«El-Ziara» et «Ouyoun el-haramia» entrent en lice
Publié dans La Nouvelle République le 06 - 06 - 2015

Le film tunisien «El-Ziara» du réalisateur Nawfel Saheb-Ettaba a été projeté jeudi après-midi à la salle Maghreb d'Oran donnant le ton à la compétition des longs-métrages dans le cadre de la 8e édition du Festival international d'Oran du film arabe (FIOFA).
Dernier-né de ce cinéaste, « El Ziara » est un « drame familial survenu dans l'enfance de Youssef, qui devient orphelin et amnésique. Mais la rencontre fortuite avec une jeune fille attirante et mystérieuse, devant une maison peu ordinaire, provoque en lui un processus mnémonique qui ouvre une brèche sur son passé oublié», lit-on sur le synopsis du film. Devant la mémoire défaillante de Youssef, le seul souvenir qu'il garde de son enfance dure quelques instants. Le film raconte un drame psychologique qui se déroule dans la Médina à Tunis, impliquant des personnages dont Youcef, campé par le comédien Ghazi Zaghbani et Nadia Oualli, Slah Mosbah, Lotfi Dziri, Slah M'sadak et Manel Abdelkoui. Selon le réalisateur, Nawfel Saheb-Ettaba, ce long métrage s'inscrit dans le cadre d'une co-production maghrébine (Algérie, Tunisie et Maroc). « Le film raconte une histoire de violence basée sur la recherche d'une mémoire perdue du personnage de Youcef et, en fin, ce jeune homme va peu à peu lever le voile sur les secrets de son enfance», a-t-il noté, ajoutant : « je dirai que l'utilisation de la violence dans les histoires des films est devenue indispensable vu que le monde arabe et les peuples arabes vivent, actuellement dans la violence ». Il a ajouté, également que le film met en exergue le rituel de la musique Gnawa. Pour sa part, le comédien Lotfi Bouchouchi a évoqué la nécessité d'avoir une politique maghéribine pour la production cinématographique, soulignant, par ailleurs que le film est basé sur l'image au détriment du dialogue « et ce, pour intriguer la curiosité du spectateur », a-t-il dit. La seconde fiction a être entrée en compétition est « Ouyoun el haramia » ou «Les yeux d'un voleur» de la réalisatrice palestinienne Najwa Najjar, dédié au drame de l'éclatement des familles palestinienne après la seconde Intifada (soulèvement). Coproduit par l'Agence algérienne pour le rayonnement culturelle (AARC) et le producteur palestinien «An Ustura Films», ce film d'une durée de 98 mn est inspiré d'une histoire vraie. «Ouyoun el haramia» raconte l'histoire de Tarek, interprété par l'Egyptien Khaled Abou Nagga, de retour dans sa ville natale après sept ans d'emprisonnement. Il apprend que sa fille a été recueillie par une inconnue après le décès de sa mère. Parti à la recherche de sa fille, Tarek s'installe à Naplouse où il trouve un travail dans l'ingénierie hydraulique. Il commence à s'intégrer à sa nouvelle communauté et tombe amoureux de la futur épouse de son patron, Lila, -incarnée à l'écran par la chanteuse algérienne Souad Massi- couturière qui vit avec ses deux enfants, dont une fille, Malak, adoptée, après être rentrée d'Algérie où elle a grandi. Dans ce nouvel univers, Tarek retrouve un semblant d'équilibre entre Malak qu'il prend sous son aile comme sa propre fille et Lila, mais les secrets du jeune homme refont vite surface et risquent d'avoir des conséquences sur son nouvel entourage. Dans une déclaration à la presse, la réalisatrice, Najwa Najjar a précisé que le film est inspiré d'une histoire réelle relatant une aventure humaine où se mêlent l'amour et le déchirement : « Ouyoun El Haramia garde toujours en trame, le quotidien des Palestiniens, leurs espoirs et leurs désillusions », a-t-elle ajouté. Elle a, également souligné que ce film met en scène pour la première fois un acteur égyptien (Khled Abou Nagga) et une actrice algérienne (Souad Massi) pour interpréter les drames de l'intifada. La réalisatrice précisera, par ailleurs que ce même film évoque les paysages naturels de la Palestine et la question essentielle du partage de l'eau et les contraintes économiques. Pour sa part, l'acteur égyptien, Khaled Abou Nagga a estimé que le rôle de Tarek est une aventure et un défi pour lui du fait qu'il traite de la cause palestinienne, affirmant que les conditions de tournage du film étaient difficiles en territoires palestiniens.

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