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Federer est toujours le maestro
Publié dans La Nouvelle République le 11 - 07 - 2015

Vendredi face à Andy Murray, Roger Federer a livré, de son propre aveu, «l'un des meilleurs matches de (sa) carrière». Et comment le contredire ? Sur le gazon de Wimbledon, «Roger» est dans son jardin. Sa décontraction, son talent et son flegme ont une nouvelle fois émerveillé le Center Court et le tennis mondial.
Quand l'heure de la fin de carrière sonnera pour Roger Federer, il faudra remercier le Suisse de nous avoir fait vibrer pendant une carrière auréolée jusqu'ici de 17 titres du Grand Chelem. Il faudra le remercier pour son sourire, sa gentillesse, son ouverture d'esprit. Mais aussi et surtout pour son jeu magnifique, éblouissant et étourdissant. Pour ce service qui a fait tant de mal à Andy Murray en demi-finale de Wimbledon, pour ce coup droit, aussi puissant que précis, pour ces volées, caressées, frappées et déposées. Celui qui a dominé la planète tennis entre 2004 et 2008 (remportant 12 Grands Chelems sur 20) a rappelé, vendredi, sur le court le plus mythique du monde pourquoi il ne pouvait être considéré autrement que comme le meilleur joueur de tous les temps. Trois ans sans un titre en Grand Chelem Voilà douze ans que Roger Federer a remporté son premier majeur (Wimbledon 2003 face à Mark Philippoussis). Voilà six saisons qu'il n'a plus soulevé deux trophées du Grand Chelem, la même saison (Roland-Garros et Wimbledon 2009) et voilà quasiment trois ans, qu'il n'a tout simplement pas été titré dans les quatre tournois les plus importants de la saison (Wimbledon 2012 devant Murray). La lente érosion du physique de Federer a fait du Suisse, la victime préférée des trois autres membres du Big Four, Rafael Nadal, son ennemi de toujours, Novak Djokovic, le maître gluten-free, et Andy Murray, le teigneux britannique. Pour la première fois depuis 2003, l'homme aux 86 titres sur le circuit ATP n'avait atteint aucune finale de Grand Chelem en 2013. On l'estimait fini, dernier symbole d'une autre époque (celle des Roddick, Safin, Nalbandian, Gonzalez, tous retraités), on se concentrait à raison, sur le duel titanesque que se livraient Rafael Nadal et Novak Djokovic ces dernières saisons. Seulement voilà, en 2014, le dos du Suisse l'a laissé tranquille. Il s'est dans le même temps attaché les services de Stefan Edberg, chantre du jeu vers l'avant durant sa carrière. Le Suédois a de nouveau fait de Federer une machine à prendre le filet d'assaut, une machine à agresser, tout simplement une machine à gagner. Si cette entreprise, difficile il faut le dire à bientôt 34 ans pour le Bâlois, n'a pas débouché sur un titre en Grand Chelem, elle a connu sa plus belle réussite vendredi à Wimbledon, dans la banlieue londonienne. Là où Federer est comme chez lui. Là où l'herbe est plus verte qu'ailleurs. «L'un des meilleurs matches de ma carrière» Federer le dit lui-même, face à Murray, il a joué «l'un des meilleurs matches de (sa) carrière». Son adversaire du jour, laminé devant son cher public, Murray a été plus mesuré, préférant s'attarder sur la performance de son adversaire au service : «Je ne sais pas si Roger a joué à son summum mais je sais qu'il n'avait jamais servi comme ça contre moi. C'était incroyable, il a visé et touché tellement fois les lignes». Federer a touché les lignes, la grâce l'a touché lui. Avec 56 coups gagnants pour seulement onze fautes directes, le septuple vainqueur de Wimbledon a été partout. Tellement parfait qu'il ne s'est même pas ému en conférence de presse d'avoir perdu ce que la BBC estimait être «le plus grand jeu de l'histoire» à 5-4 dans la deuxième manche. Une bataille de 14 minutes entre deux hommes au sommet de leur art. Une performance immense Qui imaginait Roger Federer encore capable de ce genre de performance ? Tim Henman a sans doute eu les mots les plus justes pour résumer la partie dans le Daily Mail : «C'est comme si au golf, Andy avait scoré 64 et que Roger lui avait dit : «tiens regarde ma carte, j'ai fait 60'». Car il s'agit de ne pas se tromper. Andy Murray a, lui aussi, été grand ce vendredi. Défenseur infatigable, deuxième meilleur relanceur du monde derrière Djokovic, talentueux, précis, malin, le Britannique a obligé son adversaire à jouer tous les coups à la perfection. Ce que Roger a fait, ne concédant qu'une seule balle de break (dans le premier jeu) à un joueur autant habitué à breaker qu'à boire le thé quand le «time» est venu. Aujourd'hui, sur le même Center Court, Roger Federer retrouvera Novak Djokovic pour un remake de la finale de 2014 remportée par le Serbe. Dans le viseur, un 18e titre en Grand Chelem mais plus encore le plaisir. «Ça sonne comme une réponse à ceux qui se demandent pourquoi je continue. J'aime ce jeu. J'aime accomplir de grandes performances», expliqua Federer après la rencontre. Nous aussi, on les aime ces immenses performances.

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