Tous les syndicats réunis, hier, au forum du quotidien EL Mihwar, ont exprimé leur mécontentement en ce qui concerne la rentrée sociale et scolaire, discutant plusieurs difficultés que subissent les établissements publics. «On veut une année scolaire calme, si le gouvernement le veut», a affirmé Sadek Dziri, président de l'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation (Unpef). «La situation des établissements scolaires se dégrade chaque année», ont fait remarquer les syndicats. Ajoutant que le citoyen, actuellement, est incapable de prendre soin de ses enfants. «La rentrée 2014/2015 ne peut pas connaître de stabilité vu que les principales revendications des travailleurs du secteur ne sont pas prises en compte», nous a déclaré Meziane Meriane, le coordinateur du Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest). Pour sa part, Massoud Boudiba, le porte-parole du Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur secondaire de l'éducation (Cnapest), a estimé qu'il s'agit de la pire entrée sociale depuis plusieurs années, indiquant que la multiplication des problèmes d'ordre social et économique a participé à la dégradation de la situation à plus d'un titre. Selon les syndicalistes, l'article 87 bis n'a été que «de la poudre aux yeux» et ses incidences «ne seront pas supportées par le Trésor public», alors que les fonctionnaires n'ont rien vu arriver depuis l'abrogation de cet article.