Réactiver les exportations comme se fut le cas en 1936 reste ce vœu pieux qui se réalise pour les Ath Maouche, dont la figue du mont Achtug, au village Trouna, est de haute qualité et réputation qui dépasse les frontières nationales. Trouna village, qui jouit de la culture ancestrale du figuier, est devenu avec le temps, un carrefour incontournable d'une reine figue, où une fête se tient annuellement au mois de septembre, cinq journées durant. Un label de haute qualité C'est parce que cette figue de Beni Maouche s'est imposée autant que deglet nour, qu'elle a enfin gagné ce label et est devenu ce produit d'exportation. C'est la 7e rencontre du genre qui s'est tenue mardi dernier à l'hôtel Zéphyr de Béjaia, en présence d'experts pour sa remise et consécration. Une rencontre à laquelle ont pris part la chambre de l'agriculture, la DSA, un représentant du ministère, 24 communes productrices de la figue, (510 venant de Sétif) et une présence étrangère (Italie, France). Cette ultime rencontre, dira M. Baouche de la Chambre agricole, n'est qu'une formalité, pour ce fruit qui s'est imposé par sa qualité avérée. Ce n'était pas un fruit pour nos aïeux qui le conservait pour en faire une alimentation quotidienne pour «subsister jusqu'à la saison nouvelle». Désormais, il est conditionné, transformé et enfin une marque déposée.