M Hidaoui préside une réunion avec les directeurs de wilaya du secteur de la jeunesse    Le Général d'Armée Chanegriha installe le Général Sid Ahmed Bourommana, Commandant de la Gendarmerie Nationale par intérim    APN: session de formation dimanche sur "La sécurité des Smartphones"    Assurances : Les réformes et développements économiques en Algérie "propices" à la transformation du secteur    Hydrocarbures : une délégation de Sonatrach visite des structures de la compagnie américaine Chevron au Nouveau-Mexique    Pluies orageuses sur plusieurs wilayas du pays samedi et dimanche    Ghaza : le bilan de l'agression génocidaire sioniste s'alourdit à 51.157 martyrs et 116.724 blessés    Maroc : des syndicats appellent au boycott des navires transportant des armes pour l'entité sioniste    Le ministre de la Communication préside à Alger l'ouverture d'une session de formation au profit des journalistes    Mobilis : Les médias à la découverte de la 5G    Le Quai d'Orsay et le lobby pro-israélien, principaux soutiens de Boualem Sansal    L'Afrique face aux turbulences géostratégiques et l'accroissement du budget militaire    L'ONU choquée !    Des matchs à double tranchant    Les enjeux des changements climatiques et de la biodiversité débattus    Le Prix national de l'innovation scolaire lancé    Nessim Hachaich plante les couleurs nationales au plus haut sommet du monde    Rencontre sur les mécanismes de protection    L'Institut d'agriculture de l'Université Djilali-Liabes invite les enfants de l'orphelinat    Ligue 1 Mobilis : l'ES Sétif au pied du podium, le NC Magra n'est plus relégable    Meeting international: Loubna Benhadja s'impose sur 400m/haies aux USA    Evaluation des performances des urgences médicales: Saihi tient une réunion avec les cadres centraux    Journée Internationale sur la réanimation pédiatrique à Oran    Mois du patrimoine: un programme riche et varié dans les wilayas du Sud    Haltérophilie/Championnat d'Afrique: l'Algérie présente avec 9 athlètes à l'île Maurice    40 poétesses à la 14e édition du Festival culturel national de poésie féminine    Rebiga s'enquiert de la qualité de prise en charge des Palestiniens accueillis au centre de repos de Hammam El Biban    Opéra d'Alger: ouverture du 14e Festival international de musique symphonique    Sonatrach renforce sa coopération avec le groupe américain ''Oxy''    L'arbitre Ghorbal hors-jeu...    USMA – CRB en finale    Malgré le déstockage d'énormes quantités, la pomme de terre reste chère    Les dernières pluies sauvent les céréales    Hamlaoui présente trois projets d'aide pour les femmes du mouvement associatif    La Fifa organise un séminaire à Alger    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    La Coquette se refait une beauté    Un rempart nommé ANP    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    Création «prochaine» de délégations de wilayas de la société civile    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Les jardins publics à l'abandon
Publié dans La Nouvelle République le 20 - 01 - 2016

Les jardins publics, dont la plupart ont été hérités de l'époque coloniale, sont dans un état déplorable dans la wilaya de Boumerdès. Que ce soit à Bordj-Menaiel, Khemis-Khechna, Boudouaou, Issers, Beni-Amrane, Dellys, Sidi-Daoud, Naciria, Hamadi ou Laârbatache. Sans risque de nous tromper, nous pouvons avancer que le même cas se pose à travers tout le territoire national.
Les jardins publics se sont transformés au cours des dernières années en véritables dépotoirs de détritus, de déchets et autres immondices à ciel ouvert et des lieux de débauche et ou la drogue, les stupéfiants, l'alcool sont devenus légion sans que personne ne crie gare. Les jardins publics sont censés être des lieux de détente et de récréation pour les jeunes et les moins jeunes, malheureusement, leurs état délabré et les odeurs nauséabondes font que les citoyens les boudent. Prenons l'exemple sur les trois places publiques, dont disposent la ville de Bordj-Menaiel, l'une située sur la principale artère de la commune du boulevard Colonel-Amirouche, jouxtant la sûreté de daïra et le siège de l'APC. Un espace rénové après le séisme du 21 mai 2003 et qui malheureusement est devenu un endroit de désolation et où on aperçoit des personnes venir lire le journal, des vieux pensifs et des retraités venir tuer le temps et d'autres s'adonner aux jeux de dominos sans oublier la «damma» qui fait rage tous les jours. Un jardin public, c'est une bouffée d'oxygène pour la population. Cependant, ni les bancs ni les plantes ou encore les lampadaires ne tiennent en place. Et dire que ce jardin était un lieu de convivialité et où l'on remettait les prix d'excellence aux enfants des écoles primaires en collaboration avec le président d'APC et les directeurs des établissements scolaires, c'était le bon vieux temps. Malheureusement, ce n'est plus d'actualité aujourd'hui. Jadis, dans les après-midi, après avoir terminé l'école ,les pères de famille, accompagnés de leurs enfants, se donnaient rendez-vous dans ces espaces publics convivial. Les gens se retrouvaient pour discuter, rencontrer des vieilles connaissances, accompagner les gosses qui trouvaient l'espace adéquat pour s'amuser ou tout simplement pour changer d'air», nous dira un abonné du jardin. Aussi juste à quelques pâtés de mètre de la mairie, il existe un petit jardin où l'on s'adonne à placer du gazon naturel et où il existe des bancs pour s'asseoir, simplement, il est interdit au public pour des raisons que l'on ignore. Les habitants de cette commune, déjà en mal de lieux de détente et de loisir, interpellent les responsables locaux afin d'intervenir et rendre aux jardins publics leur vocation initiale, comme celui existant au niveau de l'ex-tribunal qui à partir d'une certaine heure est fortement déconseillé d'y aller. Car des groupes de jeunes malfaiteurs le squattent et consomment à l'intérieur toutes sortes de drogue et d'alcool, une petite visite à l'intérieur des lieux nous a permis de constater l'ampleur de cette situation. Les bancs publics sont détériorés et les ordures sont éparpillées partout. C'était un makame des chouhada qui, aujourd'hui, est abandonné. Il ne donne plus l'image d'un jardin respecté et respectueux, d'un jardin de détente et de réjouissance. Jadis, il était un petit havre de paix et un modèle de propreté, hélas, maintenant il ne l'est plus. C'est un véritable gâchis. «Nous avons pris comme exemple, la commune de Bordj-Menaïel et dire que tous les jardins de notre pays sont dans la même situation. Les jardins publics sont l'image de marque de chaque ville et chaque jardin possède son histoire bien qu'ils ont été hérités de l'époque coloniale.

Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.