, Le secteur des mines connaîtra une étape marquante cette année, puisque, selon l'APS, un lot de 99 soumissions offres techniques et financières, pour l'exploration de 38 sites miniers en Algérie, a été déposé mardi à l'Agence nationale des activités minières (Anam). Le secteur des mines connaîtra une étape marquante cette année, puisque, selon l'APS, un lot de 99 soumissions offres techniques et financières, pour l'exploration de 38 sites miniers en Algérie, a été déposé mardi à l'Agence nationale des activités minières (Anam). Ces dépôts ont été suivis par la séance d'ouverture de ces plis d'offres pour l'adjudication des 38 sites, tenue au siège du ministère de l'Energie en séance publique en présence des représentants des entreprises soumissionnaires. Les entreprises qui seront retenues à l'issue de la séance d'adjudication auront un délai de trois mois pour compléter leur dossier d'exploration, a indiqué le président de la commission d'adjudication, Hassen Hariati. Un tirage au sort sera fait pour trancher entre des soumissionnaires qui ont présenté une offre financière similaire pour un même site, a expliqué le même responsable. L'Anam, qui avait remplacé en 2014, l'Agence nationale du patrimoine minier (ANPM), avait lancé en décembre 2015 un appel d'offres national et international pour l'attribution de ces sites. L'appel porte sur 13 sites de calcaire destinés à la production de granulats et sables concassés, 10 sites d'argile pour produits rouges, 10 sites de sable pour construction, trois sites de sel pour l'industrie alimentaire, un site de gypse pour la production de plâtre et un autre de tuf pour les travaux publics. Ces sites, répartis à travers 21 wilayas, s'étalent sur des superficies allant de trois hectares jusqu'à 1 395 hectares. Cette adjudication est la première organisée depuis la promulgation de la nouvelle loi minière de 2014. Cette démarche confirme les propos récents du ministre de l'Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb, qui avait souligné que le secteur des mines connaîtrait à partir de 2016, une grande dynamique à travers le lancement de plusieurs projets visant la création d'une véritable industrie minière pour contribuer à la réduction des importations dans ce domaine. Selon lui, le secteur des mines génère actuellement une faible plus-value et se caractérise par un manque de moyens humains et matériels, une insuffisance de compétences dans les domaines de la recherche et de l'exploitation minières, un effort insuffisant des entreprises minières dans le financement de la recherche géologique et minière ainsi qu'un management globalement inefficace des entreprises publiques minières. Sur le plan de l'action, une grande étude exploratoire pour mettre à jour les indices des minerais dans le sud du pays a été lancée avec l'assistance d'une expertise internationale, qui devra permettre de connaître le véritable potentiel minier pour affiner les axes de valorisation. Il s'agira de valoriser toutes les ressources naturelles du pays autant pour les besoins de l'industrie nationale que pour l'exportation, avait avancé le ministre qui a soutenu que l'exportation à l'état brut des minerais doit cesser. Pour rappel, la nouvelle loi minière, entrée en vigueur en avril 2014, accorde des incitations fiscales aux investisseurs potentiels en exonérant de la TVA les équipements et les produits destinés à cette activité. Elle vise, entre autres, à créer les conditions idoines pour la relance du secteur minier à travers un financement suffisant pour l'exploration de nouveaux gisements miniers exploitables commercialement.