Cela fait des plusieurs années que la ville de Annaba étouffe et toutes les voitures que la wilaya porte sont garées anarchiquement, n'importe comment et dans chaque rue. Selon toute vraisemblance, il n'existe aucun contrôle pour arranger la situation qui continue de persister. Effectivement, les parkings non autorisés se sont multipliés dans toutes les wilayas du pays au vu et au su de tout le monde et les autorités sont conscientes du phénomène restant à la recherche d'une solution. Des dizaines et des dizaines de jeunes autoproclamés gardiens de parkings sont des repris de justice qui dictent leur loi sans peur et sans crainte des services de sécurité. Ils rackettent chaque jour les automobilistes avec des menaces et munis de bâton pour intimider les conducteurs qui refusent de payer. A-t-on constaté. La plupart des trottoirs du chef-lieu de wilaya en particulier ceux du centre ville, des boulevards et des rues se sont transformés en vrais parkings payants pour stationnement et tenus par des jeunes chômeurs et ex-taulards. Triste est de voir cela dans une ville algérienne ou' cette activité malheureusement avec la force des choses est devenue florissante vu que des individus n'hésitent plus à accaparer des espaces pour en faire des aires de stationnement sans avoir besoin d'une quelconque autorisation. A ce sujet il faut relever que les parkings autorisés avec plaques indicatrices agréée par la municipalité sont connus par les automobilistes qui se retrouvent d'ores et déjà impuissants face à des jeunes révoltés en l'absence des services de sécurités. Tandis que ces jeunes gardiens illégaux estiment que leur activité est tout à fait légitime. De ce fait un manque cruel d'aires de stationnement existe dans de nombreuses villes algériennes et surtout à Annaba qui notamment continue de subir un calvaire impensable pour les citoyens et pour les pouvoirs publics qui n'arrivent toujours pas à le régler ou à trouver la solution. Par peur de ces milliers de jeunes chômeurs prêts à tout qu'ils ne deviennent une menace pour la société l'état algérien laisse donc faire sans intervenir avec fermeté. Triste est le constat de voir à quel que soit où l'automobiliste gare son véhicule, il est sûr qu'un individu va l'obliger à payer le droit de parking entre 50 à 200 DA. Celui qui refuse de payer verra sa voiture saccagée ou volée et ce travail facile sans peine et surtout rémunérateur rapporte ainsi aux pseudo- gardiens les 1 000 DA la journée. Parmi cette catégorie de personnes, on trouve ceux qui inspirent la crainte aux automobilistes alors que d'autres par contre sont des jeunes âgés de 16 à 24 ans possédant un badge épinglé à leurs blousons avec des tickets dans leurs mains. Et ces jeunes affirment souvent qu'ils sont agréés par les commissaires de police. L'Etat algérien ferme les yeux devant des milliers de jeunes sans avenir Dans ce sens, il est à noter que le département de l'intérieur n'a pas encore interdit toutes formes de gardiennage dans les endroits publics sachant que de véritables réseaux existent qui se sont spécialisés dans ce genre de pratique irrégulière imposant ainsi leur dicktat dans la majorité des quartiers des grandes villes algériennes. Tout ce racket est le résultat d'un écrasant chômage conduisant à des pratiques délictueuses. Or, le nombre des parkings existants est de 83 répartis principalement sur les cités à forte densité humaine, le parking stambouli situé en plein centre ville est submergé malgré son état vraiment vétuste et son sous sol sans éclairage. Celui-ci qui est la propriété de la municipalité d'Annaba cédé à un particulier qui ne s'est jamais soucié de son état tout en continuant de l'exploiter au maximum. Le problème est compliqué, tous les espaces sont constamment occupés même sur les trottoirs, dans les cités résidentielles et sur les placettes publiques. Le deuxième parking dans la ville d'Annaba qui est situé sur la rue CNRA juste derrière le cours de la révolution étant pas couvert ni construit reste un lieux de stationnement très risqué puisque il est mitoyen à des vieilles habitations menaçants ruine. Cela s'était déjà passé depuis presque quatre année lorsque dans une nuit orageuse en hiver l'immeuble s'était effondré causant ainsi un grand dégât en écrasant quatre véhicules avec de grosses pierres. Les automobilistes victimes avaient déposé des plaintes auprès du parquet de la ville en question qui avait donc rendu coupable le propriétaire de l'ancien immeuble, affirme-t-on. Selon toute vraisemblance toutes les rues et ruelles du pays et principalement celles de la wilaya sont devenues de nos jours des propriétés privées sous les yeux impuissants des policiers en faction. Il y'a un projet de parkings en cours de réalisation de 16 étages au centre ville juste en face du marché d'El Hattab qui le marché le plus populaire et le plus ancien aussi de la ville, celui-ci va plus au moins absorber le peu de véhicules qui circulent face à une énorme partie qui reste dans des stationnements anarchiques. Certainement les pouvoirs publics n'ont pas toujours trouvé une efficace solution à ce problème qui a atteint le pourrissement, l'exemple des routes payantes qui existent dans l'hexagone peut résoudre le problème de la circulation routière.