Suite aux déclarations mensongères et calomnieuses du SG du Snateg rapportées par quelques titres de la presse le dimanche 13 mars 2016, Sonelgaz tient à apporter les précisions suivantes : Sonelgaz regrette les agissements irresponsables du secrétaire général déclaré du Snateg, de même que ses déclarations éhontées visant à ternir l'image de marque de Sonelgaz et à déstabiliser le climat social en son sein. Nous tenons à rappeler que Sonelgaz a une longue tradition et a capitalisé une grande expérience en matière de relations sociales. Dans ce cadre, le Groupe Sonelgaz a toujours œuvré pour la promotion du dialogue social et a toujours adopté une attitude légaliste, avec un attachement sans faille au respect strict de la loi. Il n'a jamais entravé les activités syndicales et n'a jamais agi de façon à occulter ou méconnaître le dispositif régissant l'exercice du droit syndical qui repose, au demeurant, sur les principes intangibles de liberté de la Constitution et d'adhésion, consacrés par la loi. Ceci étant, pour pouvoir agir légalement, chaque organisation syndicale doit impérativement réunir la condition de représentativité, telle que définie par la loi, ce qui n'est pas le cas du Snateg. En effet, il est établi, en droit, que le périmètre d'action syndicale ne peut se situer en dehors de l'organisme employeur. Or, la composante déclarée, comme organe de direction de cette organisation syndicale, n'a aucune relation de travail avec la société holding Sonelgaz. En outre, l'action syndicale ne peut s'exercer qu'à travers la négociation collective qui est légalement dévolue aux «organisations syndicales de travailleurs salariés représentatives au sein de chaque organisme employeur » (Cf. Loi n°91-30 modifiant et complétant la loi n°90-14). Quant au prétendu soutien financier qu'aurait apporté Sonelgaz, lors de l'élection du président de la Muteg, Sonelgaz tient à rétablir la vérité en rappelant qu'il s'agit en réalité de l'élection des délégués du personnel, suite à la fin du mandat des organes de cette Mutuelle. Le déroulement desdites élections, ayant eu lieu dans les locaux des sociétés filiales du Groupe Sonelgaz, il est d'usage, pour garantir la transparence et le bon déroulement des élections, de recourir à des huissiers de justice qui sont – rappelons-le – des auxiliaires de justice dont la mission consiste en l'occurrence à superviser ces élections et authentifier la liste des électeurs et des élus. Compte tenu de ce qui précède, ces agissements provocateurs du SG du Snateg ne sont évidemment pas l'expression d'un exercice sain et légal du droit syndical auquel Sonelgaz est attaché. Les déclarations mensongères du Snateg témoignent au contraire d'une instrumentalisation à des fins subversives. Pourtant, les responsables de la Snateg ont bien été reçus par le PDG de Sonelgaz le 8 septembre 2014. Au cours de cette audience, le PDG de Sonelgaz a réitéré le principe de base : le Groupe Sonelgaz est disposé à collaborer avec toute organisation syndicale, pour autant qu'elle se conforme aux lois en matière d'exercice du droit syndical et de conditions de représentativité. A défaut, personne ne peut se prévaloir d'un quelconque droit syndical au sein de Sonelgaz. Il est pour le moins regrettable que malgré les éclaircissements donnés et en dépit de sa bonne volonté, cette organisation persiste à entretenir et à alimenter une polémique malsaine en allant jusqu'à lancer de graves accusations contre le premier responsable de la holding. Ces accusions malveillantes sont dénuées de tout fondement. Aussi, Sonelgaz prendra toutes les mesures légales pour défendre ses intérêts et son image.