Notre football a besoin d'un traitement de choc. Il est malade et ne recouvrera sa santé qu'une fois que ce traitement lui est administré. Les maux le rongent tellement que la dégradation de sa santé s'amplifie au fil des années. Le championnat d'un niveau médiocre, matches arrangés, corruption à tous les niveaux, violence dans les stades et tutti quanti. La liste est tellement longue que même ce traitement de choc risque d'être inefficace comme un cautère sur une jambe de bois. Toutes les tentatives de remettre ce football sur pied se sont avérées vaines et la FAF, l'instance suprême, ne fait que constater les dégâts alors le football a touché le fond. Cette année, l'état de santé de cette discipline a empiré et son environnement pollué à telle point qu'il étouffe. Il a au plus vite besoin de cette bouffée d'oxygène à même de lui permettre de souffler un peu de cette dégringolade qui le mène droit vers le fond du gouffre. Le comble de ce mal, c'est que tous les acteurs ne semblent pas mesurer la gravité de la situation ni même s'en alarmer devant ce déclin, jamais atteint auparavant. Il est tout de même ahurissant que les derniers scandales passent sous silence et que toute cette anarchie soit de la sorte entretenue sans le moins du monde penser un seul instant mettre un peu d'ordre pour sauver le football d'une mort certaine. Il est encore plus étonnant qu'on abreuve l'opinion sportive de mensonges et de fausses promesses alors que le football coule, prend eau de tous les côtés. Si ce traitement n'est pas administré dans l'immédiat pour arrêter l'hémorragie, il est certain qu'on se dirige droit vers la catastrophe. Mais qui osera prendre cette décision ? Pour l'instant tout le monde se plaît à entretenir ce gâchis qui vaut tout de même de l'or pour les secteurs du football, tous réunis pour empêcher ce football de recouvrer sa santé et retrouver son lustre d'antan.