Malgré tout ce qui a été dit, répété et ressassé sur les magouilles, la corruption, la violence dans les stades et tutti quanti, point de réaction de ceux qui ont la responsabilité de veiller sur le football. Comme piqués par une mouche endormeuse, ils roupillent sur leurs lauriers, dorment comme des loirs et ne se réveillent que pour faire leur éternel numéro de tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Alors que la maison football brûle, prend feu et les flammes se propagent à une grande vitesse, les «sapeurs-pompiers» restent figés dans leur coin et refusent de voler au secours d'une discipline au bord de l'asphyxie. Les «Drabkias» diront certainement le contraire mais les faits sont têtus même s'ils sont toujours interprétés d'une manière à tromper l'opinion sportive. Le mal est présent et il est si profond qu'il a besoin d'un traitement de choc, qui frappe les esprits sinon, les carottes sont cuites. Celui qui voit autre chose est assurément frappé de cécité ou bien lui aussi est piqué par la mouche tsé-tsé qui le plonge dans le même sommeil que celui des décideurs de ce football. Les maux sont multiples et s'aggravent au fil des années mais étrangement, rien ne se fait pour les éradiquer ou même les atténuer un tant soit peu. Ils prennent de l'ampleur et se propagent tel un virus ravageur. La corruption et la violence, pour ne citer que celles-là, sont présentes partout et nul ne peut nier les dégâts qu'elles causent dans le football. Chut ! Il est inutile de faire du bruit au risque de faire réveiller ces dormeurs qui ont vraiment besoin de sommeil, notamment en ces temps de chaleur où il est déconseillé de sortir de leur tanière pour constater de visu l'étendue des dégâts. Mais bien évidemment, ils dorment du sommeil du juste sans soucier du reste ni même de ce football qui pourtant a grandement besoin d'un traitement qui le prémunit de tous ces maux.